Une convention a été signée le 5 de ce mois entre les deux parties antagonistes pour désamorcer la crise. Deux semaines après, le syndicat crie au non-respect de ses clauses par l'employeur et c'est un nouveau préavis de grève qui sera déposé aujourd'hui. Le torchon brûle, encore une fois, entre la direction des aéroports de Constantine et le syndicat des travailleurs. Ce dernier décidera, aujourd'hui, (mardi) et à l'issue d'une réunion avec les représentants de l'employeur de la durée du préavis de grève. La grève, prévue une première fois pour le 7 octobre dernier, fut “différée à une date ultérieure” (voir Liberté des 3 et 7 octobre). le 5 du mois en cours, il a été décidé de surseoir à la grève après que le SG de la section entreprise de l'UGTA et le DG de l'EGSA aient signé un accord pour régler le conflit collectif. Ledit document stipulait, à travers son troisième article, “l'application de la première variante de la grille des salaires élaborée par l'ISGA à partir du mois d'octobre avec effet rétroactif prenant effet de sa date de gel”. Or, et selon une lettre adressée hier au ministre des Transports (copie transmise à notre rédaction), le syndicat de l'entreprise relève la non-application de cette résolution par l'entreprise “sans motif apparent”, et partant se retrouve “dans l'obligation de recourir au dépôt de préavis de grève”. Pour rappel, le recours à l'application de cette nouvelle grille des salaires a été décidé comme solution au problème du mode calcul de l'indemnité d'ancienneté. M. K.