Les lauréats du Ier Festival international de la littérature et du livre de jeunesse, qui s'est clôturé avant-hier, ont reçu hier leur chèque. La cérémonie de remise s'est déroulée aux environs de 13h à l'hôtel d'El-Biar en présence des membres du commissariat du festival et des proches des lauréats. Sofiane Serhane : lauréat de la meilleure nouvelle en langue arabe Malgré le prix qu'il vient de recevoir, Sofiane Serhane affirme qu'il n'est pas obsédé par une carrière littéraire. “écrire est avant tout un plaisir pour moi. Une passion depuis mon plus jeune âge et jusqu'à preuve du contraire, je n'ai pas envie de me poser trop de questions sur mon avenir”, nous dira-t-il. Cet étudiant en 4e année de gestion (il n'a que 20 ans), enfant de Kouba et vivant depuis 5 ans à Djelfa, nous a déclaré qu'il avait deux références littéraires dans sa vie. Une locale et une autre étrangère. La première est, ce qui n'est pas une surprise, Tahar Ouettar. La seconde est sans hésitation Le Clézio : “Cet auteur français m'a toujours fasciné et à le lire, je me sens à chaque fois en état d'extase.” Kaouter Adimi : lauréate de la meilleure nouvelle en langue française à 22 ans, Kaouter Adimi est déjà une habituée des distinctions. La première remonte à 2006 avec le prix du meilleur jeune écrivain francophone de Toulouse (France). Une récompense qu'elle a eue une seconde fois en juin dernier. En 2007, elle recevait le Prix des Insomniaques de Paris, et il y a quelques mois, elle était nominée pour le prix Mohamed-Dib qui a été décerné à Kamel Daoud. En glanant le prix de la meilleure nouvelle en langue française, dans ce Ier Festival international de la littérature et du livre de jeunesse, avec son Sur la tête du bon Dieu, la jeune auteure vient confirmer le radieux avenir que beaucoup lui prédisaient depuis quelque temps déjà. Malheureusement, ou heureusement, ça dépend, Adimi va devoir rejoindre l'autre côté de la Méditerranée comme elle nous l'a affirmé hier : “Je vais continuer mes études à Paris. Je compte faire un master 1 et 2 et mon doctorat en France.” Cependant, elle insista pour dire que le premier roman qu'elle publiera sera édité en Algérie. “J'y tiens beaucoup. Si je l'édite en France, il sera sur le marché algérien avec un prix élevé. Comme mon lectorat est avant tout algérien, alors c'est normal que je le fasse éditer ici.” S. K.