En Afghanistan, un enfant sur dix meurt avant son cinquième anniversaire, rapporte une étude sur la mortalité dans le pays présentée mercredi dernier par le ministère de la Santé publique. Les cause : infections respiratoires et maladies infectieuses ou parasitaires. En Palestine, des milliers d'enfants naissent handicapés conséquemment à l'uranium appauvri et autres poisons sionistes. En Irak, près d'un million et demi de civils ont péri par la faute des Yankees et la liste est longue. Face à ces crimes contre l'humanité, rares sont les voix qui les dénoncent. Et pourtant, ce sont des droits de l'homme. Des droits inaliénables que ces instances dites représentatives des nations devraient dénoncer sans distinction de races. Que non ! Je rêve ou quoi ? Le Conseil des droits de l'homme s'est récemment illustré par une sérénade à propos de la Syrie… Et la campagne bat son plein pour un nouveau crime légalisé par cette instance qu'on appelle communément ONU. Ce Conseil a adopté vendredi une résolution condamnant les «violations grossières et systématiques» des droits de l'homme en Syrie, les assimilant à des crimes contre l'humanité. Présentée par la Pologne au nom de l'Union européenne, ce document a été soutenu par 37 des 47 pays membres du Conseil. Force est de constater que le projet de résolution présenté par les pays occidentaux lors de la session extraordinaire du Conseil des droits de l'homme de l'ONU revêt un caractère politisé et tendancieux. Il ne soufflait pas mot des dernières démarches déployées par les autorités syriennes en vue de stabiliser la situation, d'opérer des réformes et de lancer un dialogue national dont la mise en place est constamment entravée de l'extérieur. Qui est le maître et qui est le chien ? Sur un autre plan, Israël viole tout sur son passage. Le grand mufti d'Al-Qods occupée et du territoire palestinien, le cheikh Mohammed Hussein, a récemment lancé un appel en direction de la communauté internationale pour une intervention afin d'arrêter les agressions de l'occupation sur la mosquée bénie et la protéger des menaces israéliennes et des dangers réels auxquels elle fait face, et ce suite à l'intention israélienne de construire une synagogue juive sous l'esplanade de Bouraq. Il peut crier sur tous les toits le bonhomme ! Car, en sus de ses 300 ogives nucléaires, son mépris pour le TNPN, pour le droit international, pour les résolutions onusiennes, pour son impunité, Israël jouit toujours des faveurs des nuisances occidentales. Voilà l'Allemagne qui s'apprête à fournir à Israël un sixième sous-marin capable de transporter des armes nucléaires, rapporte le journal allemand Der Spiegel. Le ministre de la Défense allemand, Thomas de Maizière, a promis, lors de sa visite en Israël la semaine dernière, que le gouvernement de Berlin financera le navire à hauteur de 135.000.000 d'euros. Alors qui est le maître et qui est le chien? (Suivra)