15 ans après son assassinat, Abdelhak Benhamouda est toujours présent dans les esprits; cet homme politique a trouvé la mort, le 28 janvier 1997, sur l'aire du parking de la Maison du peuple de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Son assassinat perpétré par cinq membres du Fida, une organisation terroriste dissidente du GIA spécialisée dans l'exécution intellectuels durant la décennie noire, avait meurtri la société algérienne. A cette occasion, une cérémonie de recueillement à la mémoire de l'ex-secrétaire général de l'UGTA, a pris place au siège de la centrale syndicale en présence de Sidi Saïd, du ministre de la Communication, Nacer Mehal ainsi que de personnalités politiques et d'anciens confrères du Chahid. Une gerbe de fleurs a été déposée devant la stèle édifiée en hommage à celui qui a marqué le syndicalisme algérien par ses positions empreintes de fortes convictions pour la défense des droits des travailleurs. Cette personnalité d'envergure nationale a marqué le mouvement de lutte syndicaliste,qui, au besoin faut-il le souligner, a perdu depuis tout son éclat depuis sa disparition, l'UGTA a perdu de sa verve. Le défunt était l'un des grands personnages du régime algérien durant les années 90 et notamment le fondateur, en décembre 1991, du Comité national de sauvegarde de l'Algérie (CNSA), qui avait réclamé durant cette période l'interruption du processus électoral remporté par l'ex- FIS, faisant de lui ainsi un fervent opposant aux islamistes. A titre indicatif, l'attentat perpétré face à la centrale syndicale a fait au total trois morts. A titre de rappel, le SG de l'UGTA s'apprêtait à monter dans sa voiture, quand cinq jeunes portant des cartables d'écoliers se sont approchés de lui et ont ouvert le feu le blessant de quatre balles qui s'avèrent mortelles. Le leader syndical a riposté avec son arme atteignant un de ses agresseurs quoique mortellement blessé. Benhamouda mourut sur le lieu où a été édifiée sa stèle commémorative.