Cette mission organisée par des militants pro-palestiniens fait trembler la «seule démocratie au Moyen-Orient». Outre son apartheid, le régime sioniste vient notamment de se distinguer par ses exactions vis-à-vis de ces humanistes venus soutenir les Palestiniens dans leur lutte contre l'injustice. Ce dernier s'est distingué de fort belle manière en agressant certains et en emprisonnant d'autres. Ainsi, les récentes informations, nous apprennent que le lieutenant-colonel Shalom Eisner, un haut gradé sioniste, a frappé au visage avec son arme un militant danois pro-palestinien en Cisjordanie. Pour votre plaisir, je vous laisse savourer les agissements de cette «seule démocratie du Moyen-Orient» en vous communiquant le lien de la vidéo en question (http://www.alterinfo.net/notes/Un-officier-israelien-agresse-au-visage-un-militant-danois-pro-palestinien-video_b4099120.html). Par ailleurs, d'autres infos font état notamment d'emprisonnement d'une quarantaine de participants français et d'une dizaine d'autres internationaux lundi à Givon (près de Tel Aviv), et ce, «après avoir refusé de se laisser déporter à leur arrivée, étant donné qu'il n'avaient commis aucune infraction ni délit». Riposte de ces partisans courageux ? Une grève de la faim en solidarité avec les milliers de palestiniens détenus par le régime sioniste comme l'atteste l'un des SMS : «Nous sommes 13 filles de Lyon, 4 d'Ecosse, 2 de Nice, 2 de Marseille, 3 de Paris, 1 du Québec, 1 de Corse ; ils ne nous laissent toujours pas le droit d'appeler au téléphone sans nous donner d'explications. On fait toutes une grève de la faim tant qu'on ne peut pas téléphoner. Et demain on fait toutes grève de la faim avec les prisonnières palestiniennes». Cela dit, les marrons semblent cuits pour Netanyahu et sa diplomatie de désastre. Car, «en dépit des mesures draconiennes prises par le gouvernement et les services secrets sionistes pour empêcher des milliers de volontaires de rejoindre la Palestine, certains ont pu quand même atteindre Bethléem», confirment certaines sources. Côté services secrets, il semble qu'il y a panique au poulailler du moment que tous ceux qui prononcent le mot Palestine seraient de potentiels terroristes. Pour preuve, l'histoire de H., une femme arabe qui vient de payer les frais de «la collusion de la compagnie Air France avec le régime d'apartheid sioniste». Cette sympathisante s'est vue éconduite à quelques secondes du départ du vol Air France AF4384 à 14h45, Nice-Tel Aviv. Et pourtant, la même compagnie reconnaît dans son attestation de non-débarquement, dont nous détenons une copie : «Cliente embarquée puis soumise à questionnaire sur demande autorité israélienne et débarquée, car inadmise en Israël». Là, je reprends le mot «inadmise» tel qu'il a été écrit sur l'attestation, alors que même le dictionnaire semble ne pas le reconnaître. La pauvre H. aurait-elle un profil correspondant parfaitement à celui de «musulmane d'apparence» ? Reste à Sarkozy d'en définir les critères.