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On n'est pas sorti de l'auberge
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 05 - 2012

Les pays d'Europe de l'Ouest enregistrent des taux de croissance faibles ou nuls. Les Etats-Unis, malgré un léger redressement de leur économie et un recul circonstanciel du chômage, n'arrivent plus à imprimer la même dynamique de croissance que par le passé.
Les marchés financiers refusant de jouer le jeu qui est le leur rajoutent à ces perturbations qui se sont généralisées au niveau planétaire, au point où les matières premières ont connu ces derniers mois un fléchissement de leurs cours sur toutes les places boursières, mis à part le pétrole qui comme à l'accoutumée continue à flotter au dessus des cent dix dollars le baril. Cette situation de perturbation généralisée des économies n'est pas sans fâcheuses conséquences sur les pauvres, même si jusque-là ils ont bien résisté à la crise systémique depuis 2008. Selon la directrice générale du Fonds monétaire international, les pays pauvres «sont à court d'options pour faire face à un autre tracas», estimant que «les pays à faible revenu sont particulièrement vulnérables avec des millions de pauvres menacés par la ruine et la catastrophe économique». Cette analyse a été faite à partir de Washington lors d'une allocution consacrée à la conjoncture économique mondiale actuelle. Pour la patronne du FMI, le rétablissement d'une croissance mondiale solide et soutenue exige notamment de procéder à un ajustement budgétaire crédible, bien cadencé et adapté aux particularités de chaque pays, tout en menant des réformes pour améliorer la croissance et l'emploi. A l'évidence, pour Christine Lagarde, il s'agit de parvenir à une croissance plus forte, et que les gouvernants doivent choisir un dosage approprié de politiques de relance économique. Dans ce sens, elle a mis en garde contre les mauvais choix qui seraient «lourds de conséquences». Selon l'analyse de la patronne du FMI, le monde «risquerait de perdre une décennie de croissance et une génération de jeunes, et manquerait l'occasion de remettre l'économie mondiale d'aplomb». D'après les estimations actuelles du FMI, la croissance mondiale devrait se situer aux alentours de 3,5% en 2012. Cette moyenne est tirée vers le haut par les pays émergents, les pays exportateurs de ressources non renouvelables et les pays africains qui en dépit de la crise arrivent à obtenir de bons résultats. Dans les pays avancés, la croissance devrait être nettement plus faible, à 1,5% en 2012, avec une légère récession dans la zone euro. Quant aux marchés émergents et les pays en développement, elle a estimé qu'ils s'en sortent «bien mieux» et devraient connaître une croissance d‘environ 5,75%. Evoquant le chômage en constante augmentation dans le monde, Mme Lagarde a avancé le chiffre effrayant de 200 millions de personnes qui n'arrivent pas à trouver un travail, dans le monde dont 75 millions de jeunes. A ce propos, elle estime que «nous avons devant nous une catastrophe en puissance, économique, sociale et humaine». Selon l'ancienne ministre des Finances de la France, en Europe notamment, le problème est bien compris, mais les vues divergent profondément quant à la façon de le résoudre. Il y a essentiellement deux approches : celle de la croissance et celle de l'austérité sans pour autant donner plus de détail comment concilier les plans draconiens d'austérité avec l'absence des crédits. Pour les tenants de la croissance, il faut davantage de relance par l'Etat, alors que les partisans de l'austérité avancent que les marchés surveillent le lourd endettement des Etats, et que ces derniers doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour se désendetter le plus rapidement possible. Mme Lagarde a noté qu'en temps normal, la politique monétaire extrêmement accommodante entraînerait une forte croissance de la demande, «mais nous n'avons pas affaire à une conjoncture normale», a-t-elle dit, ajoutant qu'à elle seule, la machine monétaire ne suffit pas. En fait, plusieurs freins agissent sur le système dont l'ajustement budgétaire et la faiblesse des banques. Dans les pays avancés, le ratio dette/PIB devrait atteindre 109% en 2013, niveau le plus élevé depuis la Seconde Guerre mondiale, a-t-elle pronostique. «Il faut faire baisser ce chiffre»», a déclaré la DG du FMI. Mme Lagarde a aussi engagé les pays à appliquer des réformes pour que les marchés des produits et du travail fonctionnent mieux, surtout dans les pays d'Europe du sud qui ont perdu en compétitivité par rapport à leurs partenaires commerciaux. Citant des analyses préliminaires du FMI sur les pays de la zone euro, elle a indiqué que sur une période de cinq ans, des réformes de grande ampleur des marchés des produits et de l'emploi et des régimes de retraite pourraient faire gagner 4,5% au PIB. Par ailleurs, elle a appelé à une plus grande coopération économique dans plusieurs domaines dont le rééquilibrage de l'économie mondiale, la réforme du secteur financier et le dispositif mondial de protection financière.

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