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Archives nationales détenues par la France
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 10 - 2012

Le directeur général des Archives nationales, Abdelmadjid Chikhi, a estimé que la quantité des archives nationales restituées par la France depuis l'indépendance jusqu'à ce jour restait «minime» par rapport à la quantité transférée en France tout au long des 130 ans de colonisation.
«L'opération de transfert a également concerné la période précédant la présence ottomane en Algérie», a indiqué M. Chikhi dans un entretien à l'APS à l'occasion du cinquantenaire de l'Indépendance nationale, estimant que «la quantité infime» d'archives obtenues «a été restituée sous forme de don et non parce qu'elle appartenait à l'Etat algérien». Après avoir souligné que «la persistance» de l'Algérie pour la récupération de ces archives «ne date pas d'aujourd'hui mais remonte aux premières années de l'Indépendance», M. Chikhi a affirmé que la position de l'Etat algérien quant à la récupération des ses archives était «constante», indiquant que «la question ne se posait pas au niveau des institutions des archives des deux pays mais plutôt au niveau politique». En dépit de «l'intransigeance» de la position française dans le traitement de cette question, sous prétexte que l'Algérie était française et les archives revenaient donc à l'Etat français, l'Algérie a réussi à récupérer certaines d'entre elles par intervalles à partir de 1967 jusqu'à la restitution des archives sur la régence ottomane en Algérie». Parmi les archives récupérées, il y a lieu de citer d'importants documents relatifs à des Traités signés, entre 1550 et 1830, par l'Algérie et des pays étrangers à l'instar des Etats-Unis d'Amérique, la Grande-Bretagne, la Suède, la Norvège et le Danemark, à l'exception de la France», a-t-il souligné. «Comme si l'Etat français ne voulait pas reconnaître l'existence de relations politiques à un haut niveau entre nos deux pays avant 1830», a-t-il dit. Concernant la base juridique sur laquelle l'Algérie s'est appuyée pour réclamer ses archives auprès de la France, M. Chikhi a affirmé qu'elle était conforme aux chartes internationales et aux résolutions onusiennes notamment celles ratifiées en 1963 et qui stipulent que «les archives sont la propriété du territoire où elles ont été trouvées». Au sujet de certaines «allégations» selon lesquelles la récupération des archives pourrait «semer la zizanie au sein de la société», le responsable a indiqué que «la sécurité de l'Algérie relève de la seule responsabilité de l'Etat algérien car nul ne peut nous dicter ce que nous ferons de nos archives», ajoutant que «tout ce qui a trait à la vie privée des personnes ne sera pas divulgué, conformément aux restrictions juridiques en vigueur dans les institutions des archives à travers le monde». Par ailleurs, M. Chikhi a précisé que la question de la récupération d'objets d'art, à l'instar du fameux canon Baba-Merzoug, relevait juridiquement du ministère de la Culture, soulignant que les archives nationales peuvent aider car elles renferment «plusieurs informations sur ces objets». Quant à la loi sur les archives, il a dit qu'elle «englobait les archives écrites et audiovisuelles, les photographies et tout document ou support renfermant une information». M. Chikhi a signalé que l'Algérie avait reçu récemment des enregistrements «importants» de par leur contenu historique de la part de l'ancienne Tchécoslovaquie dont un film sur l'Algérie de 1962 qui présente une comparaison entre l'Algérie lors de la guerre de Libération nationale et celle de l'après-l'indépendance. L'Algérie avait également obtenu de la Serbie 870 documents sur les relations algéro-yougoslaves entre 1954 et 1980. Concernant les archives sur l'époque ottomane en Algérie, M. Chikhi a souligné qu'elles étaient d'une «grande valeur», car elles permettaient de lever le voile sur différents aspects cachés, notamment la vie politique, administrative et sociale lors de l'ère ottomane en Algérie. Il a également précisé que la question de la récupération des archives «nécessitait un travail de longue haleine», rappelant que l'Algérie «a reçu une promesse des autorités turques de lui remettre une copie numérisée de toutes les archives algériennes relatives à la régence ottomane en Algérie». Il a en outre cité des exemples sur certains étendards qui étaient hissés dans des bâtiments de guerre algériens datant de l'époque ottomane, outre des toiles à l'huile illustrant des expéditions maritimes menées à l'époque par la flotte algérienne. Quant à la disponibilité des archives, le responsable a affirmé qu'elles étaient à la disposition de tous les citoyens et les chercheurs, niant les propos selon lesquels les archives seraient difficiles d'accès. Les archives inaccessibles «sont celles qui concernent les citoyens et leur vie privée», a-t-il expliqué. Parmi les objectifs des archives nationales, M. Chikhi a cité l'obtention d'un maximum de documents et d'archives en vue de faciliter le travail des chercheurs, de les munir d'informations nécessaires et de leur éviter de se déplacer à l'étranger, notamment en France pour trouver des sources d'information.

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