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Quand des Algériens respectent la loi à l'étranger et la piétinent en Algérie
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 03 - 2014

A l'appel de Rachid Nekkaz, des centaines de citoyens ont organisé une manifestation devant la Grande-Poste d'Alger. M. Nekkaz aurait été condamné à six mois de prisons ferme et à une amende avoisinant les 7 500 euros s'il avait organisé une manifestation similaire en France.
En effet, on s'attendait à une conférence de presse, ce fut une manifestation non autorisée qui a été organisée au centre d'Alger. Des dizaines de jeunes, tous acquis à Rachid Nekkaz, ont scandé plusieurs slogans sous le regard des forces de l'ordre qui ne sont pas intervenues. Cela a donné l'occasion à l'ex-candidat de s'offrir un bain de foule dans une anarchie totale. Prenant la parole, Rachid Nekkaz n'a pas dit grand-chose aux journalistes et à ses militants, sympathisants et aux badauds. En quelques phrases, l'ex-candidat a bien voulu imputer sa «disqualification» au Conseil constitutionnel, indiquant que les formulaires ont disparu de l'enceinte de cette institution. Fort heureusement, ce «rassemblement sauvage» s'est terminé sans heurts avec les forces de l'ordre présentes en grand nombre sur les lieux. Pourtant, M. Nekkaz qui a vécu toute sa vie à l'étranger et surtout en France savait très bien qu'une manifestation non autorisée est une infraction à la loi. Imaginons un peu que ce des incidents ont éclaté ou qu'un attentat s'est produit au cours de ce rassemblement ? Qui en est responsable ? De toute manière, M. Nekkaz a joué avec du feu et il le savait bien. A ce sujet, des journalistes dont celui de la chaîne de télévision Ennahar et plusieurs utilisateurs des réseaux sociaux ont posé une question unique à l'ex-candidat à savoir : pourriez-vous M. Nekkaz faire à Paris ce que vous avez fait samedi à la Grande-Poste à Alger. Ces derniers ont indiqué qu'il est inutile d'attendre de réponse de l'ex-candidat, car la réponse ne pourrait qu'être par le négative. M. Nekkaz ne s'amuse jamais à organiser un rassemblement à Paris ou dans un département de l'Hexagone sans l'autorisation de la préfecture. En plus de la demande, les organisateurs devraient se présenter aux services de la préfecture pour répondre à un questionnaire à travers lequel, ils répondront à plusieurs questions à savoir : la liste des membres des organisateurs, le but de la manifestation, le lieu et l'heure exacte du départ, le lieu et l'heure de la fin, le nombre approximatif des personnes attendue, etc. L'autorisation peut être donnée sous la condition de respecter un certain nombre d'engagements dont le paiement d'une redevance, modification du parcours, changement d'horaires et éventuellement d'itinéraire. La demande de la manifestation devrait être déposée au plus tard 3 jours francs avant le jour J et ce, même en cas d'urgence. Dans le cas où les services de la préfecture jugent que ladite manifestation pourrait engendrer des troubles à l'ordre public, elle ne sera pas bien entendu autorisée. Il ne reste pour les organisateurs que de saisir le tribunal administratif. Dans le cas où la manifestation est organisée sans autorisation, ce sont les éléments de la compagnie républicaine de sécurité (CRS) qui seront chargés de «nettoyer» les lieux. Dans la majorité des cas, les policiers procéderont à des interpellations et à l'utilisation des bombes lacrymogènes et des matraques. Tous les moyens sont bons pour les forces de police pour remettre de l'ordre et faire appliquer les lois de la République. Le fait d'organiser une manifestation publique sans autorisation ou d'avoir faussé une déclaration pour obtenir le document est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende. Ne comptez pas sur les organisations des droits de l'Homme pour qu'elles fustigent le recours à la force par les policiers français ou européens. Nous sommes également d'accord, les forces de police n'ont fait que leur devoir, les manifestants étaient en infraction avec la loi. Le comble est que les mêmes organisations des droits de l'Homme ne ratent aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur l'Etat algérien et sur les forces de l'ordre algériennes. L'Algérie sera accusée d'avoir réprimé une manifestation pacifique et qu'elle ne respecte pas les droits de l'Homme etc. Pourtant, les autorités algériennes n'ont fait qu'appliquer la loi et n'ont fait que le même travail que leurs «confrères» français, européens ou occidentaux. Sans commentaire.

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