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Les réfugiés syriens au Liban votent Bachar
Publié dans La Nouvelle République le 31 - 05 - 2014

Ce qui s'est passé au Liban explique mieux la raison pour laquelle les soi-disant «Amis de la Syrie» s'acharnent pour empêcher les Syriens d'exercer leur droit de vote, allant jusqu'à l'interdire aux ressortissants syriens qui séjournent chez eux.
Car depuis le début de la crise , puissances occidentales et monarchies arabes s'emploient, par d'innombrables manoeuvres machiavéliques pour dissimuler le fait que le président syrien dispose d'une importante popularité au sein d'une bonne partie de la population syrienne. Ce fut la tactique constante dans leur stratégie de renversement, celle d'occulter cette partie des Syriens, les loyalistes! Elle vient d'être sérieusement écornée par les scènes qui se sont déroulées à Beyrouth mercredi. En effet, hier, la capitale libanaise a été le théâtre d'un déferlement de masse des réfugiés syriens vers l'ambassade de Syrie située à Yarzé au sud-est de la capitale. La plupart des artères qui y menaient étaient bondées de voitures de transport public et de syriens piétons. Tout le monde était débordé : les medias, les Libanais eux-mêmes dont d'innombrables n'ont pu arriver à leurs lieux de travail. Et les forces de sécurité surtout. Certains de ses éléments en sont arrivés à cogner des électeurs syriens aux portes de l'ambassade, ce qui a menacé de torpiller le vote, si ce n'est l'intervention en personne de l'ambassadeur syrien au Liban, qui est descendu parmi les réfugiés pour calmer leurs esprits. Scrutin prorogé Alors que le scrutin se poursuit ce jeudi, car prolongé jusqu'à minuit, tout le monde en parle : "ce fut un véritable tsunami", on retrouve souvent cette formule dans de nombreux medias libanais et regionaux. « La Syrie a voté pour son président au Liban », a titré le quotidien libanais assafir. Une allusion implicite au désaccord qui persiste entre les Libanais sur le choix de leur président. « 80 mille ont voté à Yarzé, l'image inconnue des Syriens du Liban », a quant à lui intitulé le journal al-Akhbar son article de cet évènement. En réalité, personne au Liban ne s'attendait à ce mouvement de masse. Ni le camp du 8-mars ni celui du 14-mars ! Chez ces derniers, le constat va de soi. Ils ont été les premiers à réagir avec un ton qui illustre leur déception et l'échec de leurs tentatives. La première chose qu'ils ont demandé est le départ des réfugiés syriens pro régime du Liban. Jamais auparavant ils n'auraient osé une telle "avanie", lorsqu'ils pensaient et propageaient surtout que les réfugiés syriens au Liban étaient hostiles au régime syrien. Une gifle assénée au 14-mars Un député du bloc parlementaire du courant du Futur ayant requis l'anonymat a été très franc dans une intervention avec le site d'information libanais el-nashra, reconnaissant que son équipe politique a « reçu une gifle » et qu'il ne s'attendait pas à voir ce qu'il a vu. Tout en évoquant de soi-disant pressions exercées sur les réfugiés par les forces du 8-mars, il a également dit qu'il va de soi que le régime a réussi de montrer une scène qui lui est avantageusement favorable en dehors des frontières syriennes. Le responsable du Futur évite d'évoquer les efforts déployés par le camp du 14-Mars et des syriens pro insurrection pour dissuader les réfugiés syriens de participer au vote et qui sont tombés à l'eau. Raison de leur surprise et déception. Le fait d'arguer des pressions présumées du 8-mars n'expliquent pas pourquoi elles ont été plus persuasives que les leurs . Facteur supplémentaire de déception pour ce camp. Même Damas est surprise Interrogé sur la demande d'expulser les Syriens pro régime, l'ambassadeur syrien au Liban Ali Abdel Karim Ali a dit percevoir « l'expression d'une grande confusion chez le camp du 14-mars due à ses fausses évaluations ». Lui-même s'est dit très surpris par l'ampleur de la participation des réfugiés syriens au vote : « nous nous attendions à une bonne participation aux élections syriennes au Liban, mais de cette ampleur », a-t-il dit. Avant la tenue du scrutin, l'ambassade syrienne qui a inscrit aux bulletins de vote près de 125 mille syriens depuis début mai ne s'attendait qu'à 40 mille. Seuls 35 de ses fonctionnaires ont été chargés de suivre le vote le jour J. Les derniers chiffres pas encore définitifs, rendent compte de 100 mille votants. Or de nombreux Syriens sont arrivés à l'enceinte, mais n'ont pu participer au vote, tellement l'équipe de l'ambassade était débordée. «Cette foule porte d'importants indices qui avortent toutes les prévisions. C'est un adieu au complot dont la Syrie a été victime et une déclaration de victoire de la Syrie, c'est un repli du projet conduit par les Etats-Unis pour détruire la Syrie, et déchirer le tissus de la région », a poursuivi Ali , selon al-Nashra. Même à Damas, rapportent des sources de la représentation diplomatique syrienne, la surprise a été grande de voir cette scène libanaise des réfugiés syriens affluer en grand nombre. Les responsables syriens n'ont cessé de téléphoner pour demander des explications à l'ambassadeur. Raqqa plus belle que Beyrouth Le correspondant du journal al-Akhbar raconte avoir rencontré un jeune syrien de 20 ans originaire de Raqqa, le gouvernorat contrôlé par la milice désavouée d'Al-Qaïda l'Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL). Assurant vouloir voter pour Assad, il a expliqué sa position : « parce que du temps d'Assad, et avant la révolution, Raqqa était bien plus belle que Beyrouth ! ». Un autre Syrien, originaire de Deraa, au sud de la Syrie a quant à lui dit : « je vais voter Assad. Il est le commandant de l'armée. Et l'armée va me restituer Deraa. Je ne suis pas venue au Liban de mon plein gré ». Une syrienne parmi des dizaines venus à bord d'un camion a répondu au correspondant de l'agence Asia News : «Nous sommes sortis de notre pays malgré nous... je voudrais voter pour notre président. Nous n'avons compris la sécurité qu'il nos procurait que lorsque nos maisons ont été détruites par ceux qui disent qu'ils veulent la liberté ». 8-mars et les illusions brisées Expliquant les causes de l'effet surprise de cette affluence inattendue, une source proche du camp du 8-mars indique pour al-Akhbar : « les medias ont montré que les ouvriers et réfugiés syriens étaient des opposants au régime ce qui n'est pas vrai. Il s'est avéré que parmi les réfugiés il y a aussi bien des opposants que des loyalistes », a dit cette source sous le couvert de l'anonymat. Ajoutant aussi que l'humeur de ces réfugiés avait également changé au fil de la crise syrienne surtout durant l'année écoulée. Comme raisons, cette source mentionne les exploits réalisées par l'armée syrienne, et le dévoilement de la véritable image de l'opposition syrienne devant les Syriens,..., sans oublier aussi les souffrances endurées par les réfugiés eux-mêmes ». « Ce qui s'est passé a brisé les illusions de certains, de transformer les réfugiés au Liban en une carte sécuritaire de pression sur la résistance dans le futur », a conclu cette source. Oui les Syriens loyalistes ont pu dire leur mot au Liban. la résistance y est pour quelque chose!

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