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L'affaire prend des contours insoupçonnés
Publié dans La Nouvelle République le 15 - 10 - 2014

De rebondissements en rebondissements, l'enquête judiciaire sur les différents actes répréhensibles intervenus durant le Ramadhan écoulé à la Société des eaux et Assainissement de Tarf et Annaba (SEATA) n'est pas près de s'achever. Le détournement de 180 millions de dinars à la caisse de la Ménadia Annaba s'avère être une futilité, comparativement à ce qui ressemble à une véritable mise à sac des avoirs et biens mobiliers et immobiliers de cette entité économique du ministère des Ressources en eau.
La convocation du commissaire aux comptes mardi dernier par les services de la police judiciaire d'Annaba implique que l'affaire a pris des contours insoupçonnés. Il est question de graves anomalies dans la gestion comptable et financière. Il s'est avéré que, depuis sa création en 2008, la SEATA n'a jamais établi un quelconque bilan. Cette situation serait la conséquence de la main mise sur le code d'entrée du logiciel par la chef de département commercial. Celle-ci est également assistante du DG chargée du commercial. Ce qui, selon des indiscrétions proches de l'enquête, a créé un véritable laisser-aller dans le suivi des activités de la direction commerciale et celle des finances et comptabilité. A ce niveau, l'on ignorait, l'on ignore toujours, les mouvements opérés sur le compte bancaire de la SEATA. L'absence totale de coordination entre ces deux structures a ouvert grandes les portes des détournements et autres dépassements préjudiciables. C'est ce qui avait permis à la même chef de département commercial de détourner en toute facilité de 2008 à 2014, un peu plus de 180 millions DA avec la complicité de deux caissières sous ses ordres. A partir de là, l'on se pose des questions sur la convocation du commissaire aux comptes. A-t-il émis ou omis une quelconque réserve sur la gestion de la SEATA ? A-t-il mentionné des réserves qui non pas été levées à la date prévue par la procédure ? A-t-il saisi le procureur de la république sur les anomalies qu'il aurait relevées ? Peut-on croire que le conseil d'administration de la SEATA n'était pas informé de ce qui se passait à la direction générale de l'entreprise ? Tant de questions et bien d'autres auxquelles, malheureusement, nous n'avons pas trouvé de réponse les voix autorisées s'étant inscrites aux abonnés absents. Il faut dire que le scandale SEATA a fait éclater en menus morceaux toutes les alliances de Annaba jusqu'à Alger. Même le ministre des Ressource en eau paraît être dépassé par les événements lui qui a multiplié les lapsus et les déclarations démagogiques. Notamment celle qu'il a répétée à plusieurs reprises quant au problème structurel auquel est confronté la SEATA. Il s'était même engagé à y remédier rapidement. En tout état de cause, la démarche faite auprès du commissaire aux comptes implique que l'on est au bouclage de l'enquête judiciaire. Elle devrait l'être d'autant plus que tous les cadres gestionnaires, d'exécution et agents ont été entendus au titre de mis en cause, témoins à charge ou à décharge. Durant leurs investigations, les éléments de la brigade économique et financière de la sûreté de la wilaya d'Annaba ont relevé le non-respect des techniques de comptabilité et de suivi des finances. Il y a aussi ce dossier du ravalement du siège du centre de Mexa (Tarf) pour un montant de 9,30 millions de dinars qualifié de très abusif. Au lieu de faire l'objet d'un marché, les travaux ont été réalisés par un bricoleur sur la base d'une procédure de gré à gré. Les enquêteurs se sont également penchés sur les promotions professionnelles. Elles ont été majoritairement accordées à des syndicalistes pour occuper de postes d'encadrement et de conception alors qu'ils ne remplissent pas les conditions requises. Il s'est avéré que la plupart des représentants des travailleurs ont un niveau d'instruction qui ne dépasse pas le niveau primaire, qu'ils n'ont aucune formation professionnelle et que leur désignation à ces postes est en contradiction avec la nomenclature des postes à l'entreprise. Ces mêmes syndicalistes auront à expliquer les anomalies de gestion des fonds des œuvres sociales et surtout le fait que 2 agents féminins disposent de chèques qui leur permet d'effectuer hebdomadairement de retraits pour un montant variant de 50 000 à 100 000 DA. Pour qui, pour quoi ? Les mêmes enquêteurs sont arrivés à déterminer que toutes ces insuffisances professionnelles ont été exploitées par la chef de département commercial. Celle-ci a réussi à imposer à la DG l'utilisation du vieux logiciel dont elle est la seule à maîtriser le code et a mis out le nouveau logiciel ultra sophistiqué. Exploité, ce dernier aurait rapidement décelé la moindre fausse manipulation des recettes. Ce logiciel avait été acquis à l'époque du partenariat avec les allemands pour l'équivalent de 640 millions DA. Des suspensions de fonctions, préludes à des soucis judiciaires, de cadres gestionnaires, d'exécution, d'agents et de syndicalistes devraient intervenir incessamment. Les enquêteurs ne seraient pas au bout de leur peine. En effet, selon des hommes de loi et de droit, l'instruction du dossier SEATA imposerait aux magistrats de se pencher sur des marchés douteux portant sur des acquisitions pour des montants faramineux attribués sous, l'ancien collège directorial, à des copains et des coquins.

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