Contrairement à de nombreux pays, les forces de sécurité algériennes ont réussi à vaincre un terrorisme aveugle et barbare. Même les grandes puissances n'arrivent toujours pas à trouver un remède à ce «Cancer» dévastateur qui menace aujourd'hui l'intégrité, la sérénité et la paix dans le monde. En Algérie, ce terrorisme a pourtant été mis à genou par nos différentes forces de sécurité mais sans qu'il ne soit totalement définitivement éradiquer en raison de ses racines qui restent toujours intactes. Dans plusieurs de nos éditions antérieures, nous l'avons dit, nous le rappelons encore aujourd'hui et autant de fois que si nécessaire, le terrorisme islamiste ne sera pas anéanti par le tout sécuritaire. Il ne sera pas éradiqué et ce, même si l'ensemble des chefs de ces organisations seront abattus et même si le dernier des terroristes sera mis hors d'état de nuire. La preuve : des dizaines d'émirs et des milliers de terroristes ont été abattus par les forces de sécurité algériennes mais le terrorisme est toujours vivant. Se trompent énormément ceux qui ne veulent pas comprendre que le terrorisme islamiste ne pourrait en aucun cas disparaître, si toutefois il ne sera pas combattu à partir de ses racines. Comment voulez-vous que les forces de sécurité puissent définitivement anéantir ce fléau alors que l'ensemble des facteurs qui l'ont engendré sont toujours intacts ? Ce qu'il faudrait savoir est que les groupes terroristes islamistes ne sont pas descendus du ciel et n'ont pas été créés par hasard. Ces criminels qui sont également des «Victimes» ont été recrutés et endoctrinés par ceux qui instrumentalisent l'islam à des fins politiques pour arriver au pouvoir. Afin d'induire l'opinion publique en erreur, les différents mouvements islamistes disent être des islamistes modérés. En vérité, l'ensemble des terroristes étaient au début des «islamistes-modérés» avant de verser dans l'extrémisme et l'intégrisme. La majorité des individus recrutés en premier temps comme simple militant au niveau des mouvements islamistes ne résistent pas longtemps à l'endoctrinement dont ils feront l'objet. Ils se «réveilleront» un jour ou l'autre dans les maquis avec une arme à la main pour faire le «djihad». Après avoir reçu un extrême endoctrinement, les plus vulnérables des individus recrutés seront même capables de tuer leurs propres parents, dans le cas où ils seront appelés à le faire. La mort ne leur fait pas peur, elle est le seul souhait de ces terroristes, hâtent de rejoindre Allah et «Hor El Aïn» les belle femmes du paradis, comme il leur a été expliqué et enseigné. Des solutions seront proposées aux «djihadistes» les plus pressés et qui ne rêvent que de rejoindre l'au-delà afin qu'ils soient récompensés par le Bon Dieu. Avant de passer à l'acte, les kamikazes seront réconfortés par leurs émirs qui leur font savoir, je cite : «Contrairement aux ennemis d'Allah qui périssent dans l'opération du djihad que vous allez mener, vous seriez les gagnants. Ils rentreront en enfer et vous seriez au paradis. En somme, le terrorisme ne sera éradiqué que lorsque les écoles de ce fléau seront fermées et que les mouvements qui assurent la couverture politique aux groupes armés soient exclus. La balle n'est plus dans le camp des forcés de sécurité mais chez les politiciens qui doivent prendre leur responsabilité si toutefois, ils veulent bien mettre définitivement fin à ce terrorisme.