Après Mohamed Merah, les frères Kouachi, et Amedy Coulibaly, Sid Ahmed Ghlam a échoué de peu de faire un carnage parmi les innocents dans une ou deux églises de Villejuif à Paris. Demain, dans deux ou trois jours, dans un mois ou plus, des milliers de ces terroristes-islamistes sont prêts à mettre en pratique, la théorie qui leur a été enseignée par leurs «professeurs» au niveau des «écoles» du terrorisme, dont les portes sont grandes ouvertes que se soit en France ou dans les autres pays du monde. L'élimination de Mohamed Merah, Coulibaly, les frères Kouachi et l'arrestation de Sid Ahmed Ghlam, ne veut pas dire qu'il a été mis fin au terrorisme. Pour ceux qui pensent que le terrorisme sera anéanti uniquement par le tout sécuritaire se trompent énormément. Certes, les opérations antiterroristes menées par les forces de sécurité sont plus que nécessaires mais ne pourraient en aucun cas anéantir définitivement ce fléau. En effet, même après la mort d'Oussama Ben Laden, de ses lieutenants et des milliers de terroristes, le terrorisme est toujours là. En Algérie, plus de 17 000 terroristes ont été abattus sans que le terrorisme ne soit anéanti. Il est de même pour les autres pays du monde où des milliers de terroristes ont été mis hors d'état de nuire mais le terrorisme est toujours présent. Comment voulez-vous qu'il soit mis fin au terrorisme alors que les «ecoles» qui forment ces terroristes sont grandes ouvertes un peu partout dans le monde. La majorité de ces «Ecoles» se trouvent dans les pays arabo-musulmans et activent au vu et au su de tous. Afin d'induire l'opinion publique en erreur, les dirigeants de ces «écoles» jouent avec les mots, indiquant qu'ils sont des islamistes modérés. En réalité, ces idéologues, ces prédicateurs et ces chefs de mouvements se moquent des personnes naïves et de ceux qui ne connaissent pas exactement ce terrorisme islamiste. N'importe quel islamiste radical passe obligatoirement par l'école de ces mouvances islamistes dites «modérées». Dans nos précédents papiers, nous avons indiqué que l'intégrisme est l'antichambre du terrorisme. Nous le dirons encore une fois et nous le répétons autant de fois s'il le faut que sans ces islamistes qui se disent être modérés et qui instrumentalisent l'islam à des fins politiques et autres, le terrorisme nislamiste n'aurait jamais existé. Ces chefs de partis islamistes attirent les jeunes et les moins jeunes, surtout les égarés et les personnes vulnérables. Au début, ils leur font savoir que le but consiste uniquement à leur apprendre ce que dit «Allah», le Bon Dieu à travers le Coran. La seconde phase consiste à convaincre ces nouvelles recrues à changer leurs habits, de laisser pousser la barbe et d'enfiler la tenue islamique à l'instar du qamis, djilbab, chéchia et autres. Lors de la troisième phase, il sera enseigné aux nouveaux «élèves» la façon par laquelle, ils devraient reconnaître leurs ennemis. Pour eux, n'importe quelle personne qui ne partage pas leur désastreuse idéologie est considérée comme impie. Dans le but de jeter la crainte et la peur au sein des islamistes débutants, les les prédicateurs et les chefs de la mouvance islamiste ne manqueraient pas de mentir à leurs «élèves». «Nous avons appris par l'intermédiaire de nos frères bien placés que votre nom figure sur les fichiers des forces de sécurité», leur font-ils savoir. De toute manière, ne craignez rien, nous allons agir avant que vous ne soyez interpellés par ces les forces de sécurité». C'est à ce moment-là que des solutions suicidaires seront proposées aux pauvres «débutants islamistes». «Si vous seriez arrêter, vous êtes fichu et mieux ne pas en savoir ce qui vous attend. Ils ne vous restent donc que d'aller se réfugier chez l'un de nos frères, loin des yeux de ceux qui vous surveillent». Suivant les instructions de leurs «chefs», certains seront envoyés dans les camps d'entraînement en Libye, Syrie, Irak, Turquie, Tunisie. Ainsi, les nouvelles recrues seront reconverties en terroriste malgré elles. L'endoctrinement se poursuivra avant qu'elles ne soient obligées de s'adonner à des entraînements paramilitaires. Gare à tout islamiste qui veut faire «marche arrière», il sera accusé de traître, d'espion et d'apostat. Il sera «jugé» sur le champ par la «djamaa» puis éliminé. En raison de l'endoctrinement dont ils font l'objet, les autres seront même capables d'assassiner leurs propres parents, dans le cas où ils seront contraints de le faire. En somme, l'éradication de ce fléau ne pourrait pas se faire sans la fermeture de ces «écoles» qui forment ces terroristes. Bien sûr, la guerre est déclarée aux prédicateurs et à aux mouvements qui assurent la couverture politique aux organisations terroristes.