L'apport des consultants dans les médias est «nécessaire» pour permettre au public sportif d'avoir une vision plus claire sur les compétitions, ont unanimement estimé hier à Alger les participants à une rencontre sur le consulting sportif. Les intervenants ont beaucoup insisté sur l'importance d'une «formation spécifique» pour que le consultant soit un véritable «complément» du travail journalistique, lors du Forum de l'Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (ONJSA) tenu au Complexe olympique Mohamed-Boudiaf. «Le consultant est appelé à intervenir dans un registre purement technique en cherchant constamment la complémentarité avec le journaliste sur les plateaux TV et de radio. Cet objectif ne sera atteint que par la formation», a estimé l'ancien journaliste d'El Moudjahid, Redouane Benadali, qui a collaboré plusieurs années à Canal Algérie. Pour lui «le duo-journaliste-consultant doit avoir les automatismes. On n'invente rien, il suffit juste de suivre ce qui se passe ailleurs et éviter de ramener des gens qui sont juges et partie», a-t-il ajouté, jugeant qu'il y avait beaucoup à faire dans ce segment de l'information en pleine période de construction. Plusieurs anciens sportifs notamment du monde du football, de l'escrime, du volley-ball, de la natation, de l'athlétisme, en plus de journalistes, dirigeants et responsables ont intervenu lors de ce rendez-vous organisé sous le thème : «Consultants dans la presses sportive». «Il faut définir un profil pour faire le bon choix du consultant. Dans ce sens l'invité doit avoir un vécu, des connaissances techniques et être méthodique pour pouvoir passer le message en toute fluidité. Le consultant doit surtout être accrocheur», a pour sa part expliqué, Maamar Djebour, responsable du service sport à la Radio Chaîne III. Des points positifs et des imperfections Avec l'ouverture du champ médiatique en Algérie et essentiellement dans le domaine de l'audio-visuel, le «marché des consultants», a connu l'arrivée d'un nombre important de consultant. Les débats contradictoires ont pris une bonne place sur les chaîne TV. Le choix de ces «facilitateurs» a été décortiqué par les participants.»Des imperfections sont à signaler certes vu que nous sommes novices en consulting. Tu peux avoir le plus grands expert du monde sur le plateau et le message ne passe pas en l'absence de maîtrise des techniques d'information et de cohésion avec l'animateur de l'émission», a de son côté reconnu l'ancien footballeur international algérien, Mustapha Kouici. L'ancien président de la Ligue de football, Mohamed Mecherara a lui évoqué l'importance de la méthodologie pour expliquer les idées. «On peux être ancien joueur, dirigeant, arbitre ou journaliste, mais personne ne maîtrise parfaitement plus d'un sujet ou deux. Il est indispensable de posséder les outils qui permettent le transfert des connaissances aux téléspectateurs et auditeurs», a-t-il précisé. Le représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), Abdelmadjid Djebab, a lu devant l'assistance le mot du ministre, El Hadi Ould Ali, lors du Forum organisé par l'ONJSA dans le cadre de ses activités à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse. «Le ministre rappelle son engagement à accompagner l'Organisation nationale des journalistes sportifs algériens, notamment en ce qui concerne son programme de formation ambitieux», a dit Djebab. «Le Consulting est devenu une solide forme de conversion. Le MJS est disponible pour lé réussite de toute bonne action dans ce sens», a écrit le ministre dans une lettre adressée aux conférenciers.
