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Des banques appellent au renforcement du financement islamique
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 06 - 2016

Les banques islamiques optent pour un emprunt obligataire sans intérêts, répondant selon eux aux normes de la charia. Elles proposent d'aller vers les bons islamiques pour éviter l'emprunt obligataire imposant des intérêts et qui est selon eux est un emprunt «haram».
Au lendemain du départ de l'ex-ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, qui ne reconnaissait pas des liens religieux à cette opération d'emprunt obligataire national, appelant à faire passer l'économie avant tout, les représentants des banques islamiques refont surface plaidant de nouveau pour le financement et l'emprunt islamique.
Le professeur en sciences économiques expert en finances islamiques Mohamed Boudjelal a indiqué, lors d'une conférence de presse tenue hier au forum du quotidien El Moudjahid, que «l'emprunt obligataire est un emprunt «haram» du côté de la charia, mais aussi cet emprunt n'est pas vraiment clair, ils disent que nous allons investir avec cet argent, mais ce n'est pas vrai parce que pour être clair, il faut connaitre les projets et ce n'est pas le cas chez nous.
Et justement là, nous proposons l'émission de bons islamiques pour des projets bien déterminés, parce que ces bons c'est l'alternative viable à l'emprunt obligataire et aux obligations d'une manière générale (souveraine ou privée)». Par ailleurs, il a indiqué que la rencontre d'aujourd'hui c'est pour débattre des apports potentiels de la finance islamique surtout avec la conjoncture actuelle. «Nous avons indiqué que le financement islamique peut donner beaucoup pour l'Algérie, parce qu'il y a une grosse somme d'argent estimée à 3 700 milliards de dinars algériens qui circulent hors du circuit bancaire.
Et cela parce que la majorité ne traite pas avec les banques qui imposent des intérêts.» Pour cette raison, les financements islamiques donnent des propositions pour faire face à la crise actuelle et à l'assèchement de devise dans l'Algérie est «victime». «Nous sommes en train de travailler avec un groupe d'experts de haut niveau sur plusieurs axes, et dans un proche futur, nous allons animer une conférence de presse pour mieux éclairer et donner plus de détails. Les propositions seront vulgarisés au peuple algérien à travers le gouvernement qui a sollicité notre expertise dans le domaine», a-t-il souligné.
Concernant l'emprunt extérieur, le même expert a indiqué que l'Algérie a réussi dans les années précédentes d'effacer ses dettes, et d'aller vers l'emprunt international est très dangereux pour le pays, parce que cette opération mettra en hypothèque l'avenir de nos enfants. S'agissant du côté juridique, le directeur général d'Alsalam Bank, Nasser Hideur, a indiqué que l'absence des textes juridiques qui prennent en charge les particularités du financement islamique n'a pas été un obstacle pour le développement de ces derniers, mais avoir un cadre juridique permettra à ces transactions de s'intégrer d'une façon directe et légale dans le système législatif et réglementaire.
En outre, Nacer Hideur a noté que «si nous comparons l'Algérie avec les pays du Golfe ou avec la Grande-Bretagne dans le domaine du financement islamique, nous constatons que nous sommes encore loin, mais cela ne veut pas dire que nous allons commencer du point zéro. Nous avons une base et nous allons avancer».
Dans un autre sillage, les experts du financement obligataire ont expliqué que le principe fondamental du Banking islamique repose sur l'intervention directe de la Banque dans les transactions financées par elle.
La rémunération qu'elle perçoit se justifie soit par sa qualité de copropriétaire , aux résultats du projet financé (pertes ou profits) dans le cas d'une moudharaba ou d'une moucharaka, soit par la prestation de commercialisation ou de location de biens préalablement acquis par elle, dans le cas d'une mourabaha, d'un idjar (leasing/location-vente) ou d'un salam, soit enfin par la fabrication/construction de biens meubles ou immeubles par ses soins ou par des tiers , dans le cas d'un istsina‘a.


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