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Une localité qui manque de tout
Publié dans La Nouvelle République le 25 - 07 - 2016

Tout d'abord, il faut rendre à Bordj Menaïel ce qui appartient à Bordj Menaïel car historiquement parlant, il ne faut pas mentir à la génération montante, car loin de nous de se prendre pour un historien car nous ne le sommes pas mais changer le cours de l'histoire de cette magnifique localité de la ville des coquelicots, qui autrefois portait le nom de Bordj-Menaiel qui veut dire «le fort bleuté» pour certains et le fort des cavaliers pour d'autres, est la solution la plus plausible mais de là à dire de cette ville qu'elle est surnommée «Oum nail» allusion, faite aux Ouleds Nails est purement faux.
La question qui se pose : pourquoi veut-on fausser l'histoire de cette ville millénaire qui a connu diverses invasions, turques, romaines, et l'invasion française. Et dire que la région a versé un lourd tribut durant la guerre de Libération nationale et ils sont nombreux les chahids qui ont offert leurs vies pour voir l'Algérie libre et indépendante. Aujourd'hui, rien n'est plus comme avant, les Menailis ont perdu leurs repérés, surtout les jeunes qui sont livrés à eux-mêmes. Ils veulent connaître la vérité sur tout ce qui touche à leurs origines, eux qui déjà souffrent de beaucoup de maux. Face au manque cruel des infrastructures culturelles et sportives, face au problème de chômage qui n'épargne personne, les jeunes sont livrés à eux-mêmes, plongés dans l'ennui, l'oisiveté et divers dangers. D'ailleurs, ces dernières (les infrastructures sportives , culturelles étatiques) sont rares, voire même inexistantes dans la localité de Bordj-Menaiel, ce qui livre la jeunesse de la région à la débauche. Bordj-Menaiel, qu'on a toujours qualifié de ville coquette, charmante et accueillante, voit son cadre de vie se dégrader progressivement ces dernières années. Il s'agit là d'un problème sérieux qui mérite plus de considération, non seulement par les habitants, mais aussi par les autorités locales en particulier. Bordj-Menaiel est héritière d'un long et riche passé, elle a participé avec succès aux civilisations qui lui ont été imposées et dont chacune a laissé des traces sur son sol. Depuis que le monde est monde, Bordj-Ménaiel a toujours été Bordj-Ménaiel, son nom est tiré de la période turque qui veut dire «le fort», ménaiel, signifiant la couleur bleu étant donné que la forteresse avait toujours été peinte avec de la nila, allusion faite à la chanson chaâbi qui dit «Dhak stah el aali li masbough ba nila». Aussi, il ne faut pas que l'histoire soit faussée en disant que Menaiel est un dérivé d'oum nail, il n'a jamais été question d'une femme venu des Ouleds Nails, c'est du archi faux, alors basta, basta, cessez de dire des idioties. Pour revenir au sujet, revenons au marasme au quotidien de cette frange de la jeunesse qui n'ayant pas d'endroits où se distraire et s'occuper comme les aires de jeux. Nos jeunes sont facilement la paroi des différents fléaux sociaux qui ne cessent de s'amplifier dans la région. Aujourd'hui, les connaissances entre les jeunes ne se font plus dans un club sportif ou culturel mais plutôt autour des cafés du centre-ville qui ne désemplissent pas. Et pour cause, ce sont des lieux de rencontres des populations des communes limitrophes qui s'adonnent au négoce dans cette région réputée agricole et commerçante. Bordj-Ménaiel est devenue un véritable carnaval fi dechra pour la simple raison que la localité n'offre plus rien, car les besoins de cette commune sont énormes et ses moyens sont insuffisants pour satisfaire l'ensemble des demandes de la population, la commune a besoin d'un véritable plan pour assurer son développement, une commune qui totalise plus de 120 000 âmes répartis sur plusieurs villages et hameaux a, en effet, besoin d'une attention particulière pour récupérer le cumul de retard qu'elle a enregistré depuis l'indépendance. Un retard de 100 ans, les citoyens de la localité n'arrivent plus à comprendre et supporter tout ce retard constaté et ceci à tous les niveaux. Mais une chose qui frappe l'esprit, c'est le fait que ce sont les hommes qui ramènent le changement, malheureusement cela n'a pas été le cas car ces derniers ont failli à leurs missions. Cependant, les élections municipales 2017 arrivent et c'est toujours les mêmes bonhommes qui veulent postuler. Les citoyens se posent de légitimes questions : les autorités sont-elles dépassées ? Manquent-elles de fonds, le malheur est toujours présent et visible suite au séisme du 21 mai 2003 avec les bâtisses toujours délabrées, fissurées et certaines à moitié effondrées qui offrent une image désolante de Bordj-Menaiel et entretiennent en permanence la tristesse et la douleur vécues, les séquelles du séisme seront toujours là tant que ne seront pas entrepris les travaux de réhabilitation des bâtisses pour donner un nouveau aspect à la ville des Coquelicots. Les autorités restent insensibles au marasme de la population. Les autorités locales, les élus de la wilaya et de l'APC, les autorités gouvernementales doivent impérativement se pencher sur le sort de ses habitants qui sont désemparés. Ils doivent s'inquiéter car la situation que vivent les citoyens de cette localité n'est pas réjouissante. Aujourd'hui, la ville du quinze et demi souffre le martyr, elle est laissée pour compte et accuse un retard dans tous les domaines : social, culturel, sportif, économique, commercial. Elle manque d'infrastructures de base. C'est une commune qui n'a rien vu venir et malgré sa réputation de une ville commerciale, les responsables de l'administration de la wilaya de Boumerdès font tout pour bloquer les citoyens désireux créer des activités commerciales. La bureaucratie est toujours présente, trop sévère même et les commerçants ne savent plus à quel saint se vouer. On a l'impression que tout est fait pour que rien ne soit fait pour mettre un terme à cette situation. Où sont-ils ces élus choisis par la population pour les représenter ? De quel droit un P/APC, un chef de daïra, un wali refusent-ils d'accorder des audiences aux citoyens ? C'est grave ce qui se passe dans notre pays. Où allons nous avec cette situation. Laissez les gens travailler, cette situation est vraiment dramatique et même incompréhensible, intolérable. Il faut mettre un terme à cela.

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