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La force ou le droit ?
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 12 - 2016

L'Algérie «a de tout temps pris position contre les agressions et l'ingérence de certains pays dans les affaires de pays souverains», a souligné, récemment à Oran, le Pr Madjid Benchikh de l'université de Cergy-Pontoise (France), dans le cadre de la journée d'étude intitulée «l'Etat de droit en Algérie», organisée par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle.
Cela dit, la problématique actuelle que certains essayent d'étayer par des arguments frisant parfois l'absurde, réside dans le fait que le recours à la force armée se multiplie au nom du devoir de protéger, et ce, au mépris du droit international. Tentation d'autant plus insidieuse que certains Etats, en utilisant la violence, ne manquent pas de s'abriter sous des considérations juridiques plus ou moins susceptibles de faire illusion. Ainsi, entre la force et le droit, les interventions diplomatiques qui précèdent les actions militaires constituent autant d'ingérences aux effets souvent désastreux. Face au devoir traditionnel de non-ingérence émerge un soi-disant devoir d'intervention à des fins humanitaires, sous le prétexte que les droits des Etats ne peuvent systématiquement primer les droits des peuples. Dans ce sens, le droit international, censé garantir la paix, est invoqué de manière hautement contestable pour justifier des interventions militaires de plus en plus nombreuses, et les exemples ne manquent pas. Cependant, lorsqu'elles émanent des Etats les plus puissants, ces actions armées prennent un sens particulier : elles rappellent en effet à l'ensemble des autres Etats, dans leurs sphères d'influence respectives, les limites délibérément assignées à leur indépendance véritable. La tentation est grande de proclamer, en matière de droits de l'homme, non seulement le droit mais aussi le devoir d'intervention civile et humanitaire, au secours des individus en péril et des populations menacées. Pour les adeptes de cette nouvelle «théorie» («droit d'ingérence», «droit de protéger») la non-ingérence vaut non-assistance à personnes en danger de mort ou à peuple en voie de génocide. Cette politique centrée sur la place nouvelle que les droits de l'homme sont en train de prendre dans les relations internationales ne constitue-t-elle pas un prétexte fallacieux pour de nouvelles conquêtes, de nouvelles rapacités, de nouvelles convoitises ?

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