De nouveaux centres de désarmement ont été ouverts aux alentours de la capitale syrienne Damas, après à la décision du président syrien, Bachar al-Assad, de prolonger jusqu'au 30 juin un décret sur l'amnistie aux groupes armés qui rendent les armes, a annoncé mardi une source officielle. De nouveaux centres de désarmement ont été ouverts aux alentours de la capitale syrienne Damas, après à la décision du président syrien, Bachar al-Assad, de prolonger jusqu'au 30 juin un décret sur l'amnistie aux groupes armés qui rendent les armes, a annoncé mardi une source officielle. «Dans le cadre d'une amnistie générale annoncée par le gouvernement syrien, de nouveaux sites de désarmement pour les rebelles ouvrent leurs portes dans la localité Ghouta ouest, aux alentours de Damas», a déclaré le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie. Selon le centre, les groupes armés peuvent se rendre dans les centres de désarmement, pour y déposer leurs armes. En outre, des postes de santé s'y retrouvent également, où les habitants locaux peuvent bénéficier de l'assistance nécessaire. Le président syrien, Bachar al-Assad, a renouvelé jusqu'au 30 juin 2017 l'application du décret accordant une amnistie générale pour tous les groupes armés ayant volontairement déposé leurs armes. Fin juillet, le président syrien avait assuré que «tous les Syriens ayant pris auparavant le parti des groupes armés bénéficieraient de l'amnistie, à condition de déposer les armes et de se rendre aux autorités». Au volet humanitaire, l'ONU a lancé un appel pressant pour permettre l'entrée d'aide humanitaire à 60 000 personnes «assiégées» dans quatre localités sous la menace d'une «catastrophe imminente», selon un communiqué. «60 000 personnes étaient en grand danger à Zabadani, Madaya, Foua et Kefraya», a averti le coordinateur humanitaire de l'ONU en Syrie, Ali al-Zaatari dans un communiqué. Les forces gouvernementales syriennes, qui mènent une offensive contre le groupe Daech à Palmyre, ne sont plus qu'à 20 km de la cité antique, a rapporté la presse syrienne. «Depuis le 7 février, les détachements de l'armée syrienne ont repris à Daech un territoire de 22 km2. Moins de 20 km séparent désormais les troupes syriennes de Palmyre. Selon des sources officielles, les forces gouvernementales syriennes, appuyées par l'aviation russe, «ont détruit plus de 180 sites terroristes, y compris 60 points d'appui, 15 dépôts d'armes et 43 véhicules blindés, ainsi que des véhicules dotées de mitrailleuses». De son côté, le Premier ministre turc a affirmé hier que la ville d'Al-Bab, l'un des fiefs du groupe Etat islamique, était «largement» sous contrôle des rebelles soutenus par l'armée turque, après des semaines d'affrontement. Après avoir aidé les rebelles à chasser l'EI de plusieurs localités, Ankara a dirigé ses forces vers Al-Bab, située dans la région d'Alep (nord), où l'armée turque a pénétré samedi. Le Premier ministre turc a précisé que l'objectif d'Ankara était «d'empêcher les organisations terroristes d'ouvrir des corridors» qui leur permettraient d'atteindre la Turquie. Du fait de l'avancée par le sud de l'armée de Bachar Al-Assad, l'EI est désormais entièrement encerclé à Al-Bab.