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Pour qui roulent les instituts de sondage ?
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 04 - 2017

La question mérite légitimement d'être posée. Car, si tous les candidats les observent et les scrutent à la loupe, c'est que les sondages sont forcément loin d'être anodins. Leurs indications offrent une prédiction plus ou moins éclairante des intentions de vote à un instant T. D'où l'intérêt qu'ils suscitent auprès des staffs de campagne et des candidats eux-mêmes.
Les sondages donnent la photographie des électeurs à un moment bien précis, leurs résultats sont toujours à prendre avec prudence et n'augurent en rien de ce que sera l'issue de l'événement objet de l'étude, il n'en demeure pas moins que leur impact est réel, leur influence avérée. Cependant, comme à chaque élection les éditions se multiplient, mais certaines ne sont « pas conformes à la loi », relève, le 31 mars, le dernier communiqué de la commission des sondages, organisme chargé d'assurer le respect de la qualité et l'objectivité des sondages d'opinion et de réguler l'activité des instituts. « la commission des sondages constate la multiplication d'enquêtes réalisées auprès d'internautes dont les résultats [...] ne constituent pas des sondages au sens de la loi», indique encore le communiqué. De tels rappels à la loi, pouvant faire naître des doutes, à fortiori quand l'impartialité et la sincérité des conclusions de certains études sont frappées de suspicion, s'adressent notamment aux initiateurs de l'application participative de sondages GOV. Dans toutes ses analyses, cette plateforme, située entre le réseau social et le sondage d'opinion, a à chaque fois donné François Fillon vainqueur de l'élection présidentielle. De plus, nombre d'observateurs s'interrogent et soulèvent de nombreux paradoxes frappants dans certaines analyses parues ces derniers temps. Le premier soupçon vient du fait que, malgré la situation désastreuse dans laquelle il s'est retrouvé suite aux révélations le concernant, François Fillon garde toujours un socle sur lequel il continue de s'appuyer pour maintenir sa candidature. Une masse d'électeurs qui n'est jamais descendue en dessous de 17% et qui a permis, accusent de nombreux observateurs, de le maintenir de facon artificielle. Sans petit coup de pouce, un autre candidat serait évidemment incapable de résister à un tel tsunami médiatico-judiciaire. D'autres sont surpris par les résultats, pour le moins inattendus et non moins contradictoires, d'une publication de l'institut Elabe pour la chaîne d'information BFM TV, réalisée au lendemain du deuxième débat. Celle-ci a noté le raffermissement de la cote de François Fillon et le resserrement de celle de Emmanuel Macron. Pourtant, lors du débat en question, le candidat de la droite n'a pas particulièrement brillé. Pire, en faisant l'objet d'un pilonnage systématique de toute part, l'ex Premier ministre y a laissé des plumes. Seulement 11 % des téléspectateurs l'ont trouvé convaincant, c.à.d en deçà de Marine Le Pen et de Emmanuel Macron. En comparaison, 21 % des sondés ont jugé le candidat d'En marche ! convaincant quand 27 % considèrent son programme le mieux adapté à la situation dans laquelle se trouve la France. Les sondages se suivent et ne se ressemblent pas.Tantôt favorables, tantôt inquiétants pour Macron et Le Pen. A l'opposé, au mépris des révélations compromettantes, auxquelles il n'a pas apporté le moindre élément le disculpant, en dépit des mensonges et des erreurs qu'il a reconnues avoir commises puisqu'il s'en est excusé auprès des français, François Fillon, le candidat de la droire, lui, résiste et garde, disent certains sondages, de sérieuses chances d'accéder au second tour puis de remporter cette élection. C'est à se demander qui est derrière le cabinet noir et pour qui roule le véritable système ?

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