Les candidats aux élections locales du 27 novembre courant ont mis en avant la nécessité d'élargir les compétences des élus locaux et la révision du code communal et de wilaya. Considérant que ce rendez-vous électoral, constitue une opportunité pour choisir des représentants intègres et opérer le changement souhaité à même, ont-ils observé, d'ériger la commune en véritable locomotive du développement local. Tous ont appelé les citoyens à participer à ces élections pour choisir des représentants, intègres, en mesure, ont-ils indiqué, d'opérer le changement souhaité et de relancer le développement local mais aussi et surtout, à reconsidérer le système de gestion des APC. Considérant que le succès de cette campagne électorale reste tributaire de la mobilisation des formations politiques, par le biais de leurs bases militantes et sympathisantes, et leur capacité à convaincre un électorat désormais exigeant. La participation massive à ces élections, a indiqué, avant-hier dimanche, le président du parti Sawt Echaab, Lamine Osmani, permettra de mettre fin aux anciennes pratiques ayant conduit à la perte de confiance du citoyen dans sa commune et son Etat en raison des promesses non tenues pour la gestion de sa vie quotidienne. Invitant, à l'occasion, les citoyens à saisir l'opportunité de ces prochaines élections en vue de promouvoir les Assemblées communales et de wilayas et leur permettre de s'acquitter de leur rôle dans le développement, notamment en ce qui concerne l'accès aux postes d'emploi et l'amélioration du pouvoir d'achat. C'était lors de sa participation, aux côtés de nombre de candidats de son parti, à des rencontres de proximité organisées à la Place des Martyrs et à la cité Chaaibia dans la commune d'Ouled Chebel (Alger-Ouest). Pour ces candidats, la gestion des APC est tributaire des prérogatives des élus. Estimant que la satisfaction des besoins de leurs concitoyens et le règlement de leurs préoccupations est conditionné à davantage de prérogatives. Exprimant, à l'occasion, des priorités en matière de gestion locale. «Si l'élu local demeure tributaire de l'administration, de la centralisation et de la bureaucratie, il ne peut réaliser aucun développement ni croissance locale. L'élu local doit se libérer de toute tutelle pour décider des priorités à réaliser dans sa commune», relèvent les candidats du Rassemblement national démocratique (RND). Hier lundi, Tayeb Mokadem, membre du bureau national de cette formation politique, a estimé, à Bouira, que les élections, libres et transparentes, constituent l'un des piliers fondamentaux dans l'édification d'un véritable état de droit et de démocratie. Mettant l'accent sur l'importance du prochain rendez-vous électoral pour le choix des élus à travers les municipalités et les wilayas. «Il s'agit d'un scrutin qui doit rétablir la confiance et l'espoir au sein des citoyens pour bâtir un Etat de droit et de démocratie», a-t-il affirmé. Appelant, au passage, l'assistance à choisir les candidats du RND, qui, a-t-il dit, portent un engagement pour honorer le choix du peuple et pour répondre aux problèmes qu'endurent les citoyens à travers les communes. Pour sa part, la présidente du parti Tajamou Amel Al Djazair (TAJ), Fatima-Zohra Zerouati, a plaidé depuis Alger, en faveur de la révision du code communal en vue de l'adapter à l'évolution socio-économique du pays. «Les élections locales étaient cruciales pour aller vers un développement local prometteur», a observé, depuis El Oued, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abou Fadhl Baadji.