Le Parlement arabe a affirmé son soutien à la démarche palestinienne visant à obtenir un statut de membre à part entière à l'ONU, appelant les pays n'ayant pas encore reconnu l'Etat de Palestine à le faire. Dans un communiqué publié à l'issue des travaux de la troisième session plénière de la législature du Parlement arabe, présidée par son président Adel Al-Assoumi au Caire, l'institution a «affirmé son soutien à la démarche juridique et diplomatique palestinienne visant à devenir membre à part entière de l'ONU et à obtenir la reconnaissance de l'Etat de Palestine». Dans le même contexte, le Parlement arabe a appelé «les pays qui n'ont pas encore reconnu l'Etat de Palestine à le faire, en tant qu'incarnation de la volonté internationale pour le droit du peuple palestinien à l'autodétermination, conformément aux nombreuses résolutions adoptées par l'Assemblée générale de l'ONU et le Conseil de sécurité à cet égard, et développer les capacités nécessaires pour aider la Palestine à adhérer aux traités, pactes et protocoles internationaux». A la même occasion, le Parlement arabe s'est également félicité de la décision prise par le Brésil de mettre fin aux fonctions de son ambassadeur auprès de l'entité sioniste et de le nommer ailleurs, réitérant de ce fait son engagement de principe à soutenir la cause palestinienne et les efforts de l'Etat de la Palestine dans les fora internationaux, «ce qui reflète un changement dans la politique de Brasilia vis-à-vis de la puissance occupante». Le Parlement arabe a, dans le même sillage, condamné le «piratage» systématique de l'argent du peuple palestinien par l'autorité d'occupation sioniste, ce qui constitue «une violation des accords signés entre les deux parties et une violation du droit international». A cet égard, il a appelé «à renforcer le statut et le rôle du gouvernement de l'Etat de Palestine, à permettre de construire des institutions et de travailler par tous les moyens pour les soutenir aux niveaux arabe, régional et international». Autodafé du Saint Coran Al-Azhar appelle au boycott des produits néerlandais et suédois Al-Azhar Al-Sharif a exhorté, mercredi, les peuples arabes et islamiques à boycotter les produits néerlandais et suédois de toutes sortes, en réaction à l'offense faite au Saint Coran. Dans un communiqué, Al-Azhar a appelé à «adopter une position forte et unifiée pour défendre la parole de Dieu, le Saint Coran livre sacré des musulmans, et à réagir avec fermeté contre les gouvernements de ces deux pays qui ont offensé un milliard et demi de musulmans». Al-Azhar a condamné «la persistance de ces deux pays à protéger des crimes méprisables et barbares sous la bannière inhumaine et immorale qu'ils qualifient de liberté d'expression.» Il a souligné dans son communiqué «l'obligation pour les peuples arabes et islamiques de souscrire à ce boycott et d'y initier les enfants et les jeunes.» Et d'insister sur le fait que «toute réticence ou négligence à ce sujet est un manquement explicite à soutenir la religion de Dieu.» Il a ajouté : «Ces mécréants ne réaliseront la valeur de cette religion, dont ils ignorent tout, au point de provoquer les musulmans en l'offensant, que lorsqu'ils seront confrontés aux impératifs de nature financière et économique, seul langage qu'ils sont à même de comprendre.» Lundi à La Haye, le leader du groupe extrémiste et islamophobe néerlandais PEGIDA, Edwin Wagensfeld, a brûlé un exemplaire du Saint Coran après l'avoir déchiré et profané, environ 3 mois après avoir été arrêté pour des faits similaires. Sous haute protection de la police, qui empêchait quiconque de l'approcher pendant qu'il commettait son acte, le chef du parti danois «ligne dure» a quant à lui brûlé un exemplaire du saint Coran, samedi, près de l'ambassade de Türkiye dans la capitale suédoise, Stockholm.