L'armée russe a poursuivi hier mardi son offensive sur les axes de Donetsk du Sud et de Zaporojié en Ukraine, tout en occupant des positions plus avantageuses et infligeant une défaite à une brigade de chars ukrainiens près d'Ougledar, en République populaire de Donetsk (RPD), et à la 102e brigade de défense territoriale près d'Ouspenovka, dans la région de Zaporojié, selon un communiqué de l'agence de presse russe TASS. L'armée ukrainienne a perdue en l'espace de 24 heures seulement 25 militaires ukrainiens, tandis que deux véhicules blindés, un obusier D-20, deux obusiers D-30 et un canon automoteur Gvozdika, ont été complètements détruits, a rapporté TASS. C'est ce qu'a annoncé avant-hier lundi le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov. Par ailleurs, et toujours selon l'Agence de presse russe, le ministère russe de la Défense a permis de stopper la réalisation de programmes militaro-biologiques de Washington sur le territoire de l'Ukraine, c'est ce qu'a déclaré lundi Igor Kirillov, chef des troupes de protection nucléaire, biologique et chimique de l'armée russe, lors d'un point-presse consacré aux activités militaires des Etats-Unis. D'autre part, l'envoi de chars Leclerc français serait un point de non-retour pour l'armée française et conduirait à l'affaiblissement de ses capacités de défense, a déclaré havant-hier le général français Christophe Gomart, ancien chef du renseignement militaire, dans une interview accordé au magazine Valeurs actuelles. Il a affirmé que l'envoi de chars était «presque impossible», car «l'armée de terre ne possède que 220 exemplaires». Enfin, il a souligné que les 130 chars que l'Occident comptait livré à l'Ukraine n'étaient pas suffisants pour changer de façon considérable la situation sur le théâtre ukrainien. Cela arrive au moment où le président sud-coréen, Yoon Seok-yeol, a promis, avant-hier, lors de son entretien à Séoul avec le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, de continuer à apporter une aide à l'Ukraine. C'est ce qu'a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, citant le porte-parole de la présidence sud-coréenne, Kim Eui-kyeom. Séoul a précédemment fourni à Kiev une aide humanitaire mais a toujours refusé de lui fournir des armes létales. D'autre part, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Andreï Roudenko, a rencontré avant-hier lundi l'ambassadeur du Japon à Moscou, Toyohisa Kozuki, pour une discussion de fond sur les thèmes les plus brûlants. Roudenko a appelé Tokyo à faire preuve de pragmatisme et à s'abstenir d'adopter des mesures antirusses conduisant à une future dégradation des relations entre les deux pays. «Nous avons attiré l'attention de la partie japonaise sur la série de mesures inamicales prises récemment par l'administration de Fumio Kishida à l'encontre de la Russie, notamment un nouveau paquet de sanctions annoncé le 27 janvier. Nous avons appelé Tokyo à faire preuve de pragmatisme et à s'abstenir d'adopter des mesures antirusses conduisant à une future dégradation des relations entre les deux pays», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Le 27 janvier passé, le gouvernement japonais avait interdit les exportations de matériaux radioactifs, de vaccins et de dispositifs médicaux, ainsi que de robots, dans le cadre d'un nouveau paquet de sanctions contre la Russie en raison de la situation en Ukraine.