Après 28 jours de bombardements intensifs menés par l'armée israélienne sur Ghaza le nombre des victimes civiles atteint un chiffre effarant de 9.299 morts, dont 3.826 enfants et plus de 24.000 blessés. Cette comptabilité macabre nous donne une moyenne quotidienne de 332 Palestiniens massacrés chaque jour par les sionistes. En comparaison, cette moyenne est vingt fois inférieur au nombre de civils tués en Ukraine où se déroule une guerre avec la Russie. Au mois de juillet 2023, on a dénombré un peu plus de 9.000 victimes civiles mortes en Ukraine après 500 jours de guerre. Ce qui donne une moyenne quotidienne de 18 morts. Concernant les enfants et durant la même période, le bilan de la guerre en Ukraine donne 500 victimes, soit une moyenne quotidienne d'un enfant tué par ce conflit armé. En comparaison, en Palestine, l'armée israélienne tue 137 enfants chaque jour depuis le 7 octobre. Comme on pourrait le constater, l'écart entre les victimes des bombardements de l'armée israélienne sur Ghaza et celui de la guerre russo-ukrainienne, est abyssale. En Ukraine, les pays occidentaux n'ont pas lésinés sur les moyens pour envoyer des enquêteurs et réunir des preuves sur les crimes commis par l'armée russe sur des civils en Ukraine. Le 23 mars 2023 la Cour pénale internationale a émis un mandat d'arrêt contre le Président russe Vladimir Poutine pour le chef d'accusation d'expulsion et de transfert illégaux d'enfants lors de l'invasion de l'Ukraine. Cette même Cour pénale internationale n'a même pas réagit aux bombardements des civils qui coûtent la vie à 137 enfants chaque jours. Le 30 octobre 2023, soit 23 jours après le début des bombardements des populations civiles à Ghaza par l'armée israélienne, le Britannique Karim Khan, procureur de la Cour pénale internationale fait une brève apparition à Rafah, loin des zones ravagées par les bombardements sionistes. Il se contentera juste d'appeler « au respect des lois de la guerre ». Il est clair que la Cour pénale internationale est instrumentalisée par les alliés et protecteurs d'Israël, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France. En Palestine, les massacres perpétrés par les sionistes n'épargnent personne. Pas moins de 42 journalistes ont été tués. Tandis que l'Onu dénombre le plus grand nombre de victimes parmi les effectifs de ses organisations humanitaires jamais enregistré dans un conflit. Pas moins de 72 travailleurs onusiens ont perdus la vie depuis le début du conflit. On dénombre également plus de 115 autres morts parmi le corps médical de Ghaza. Pourtant, ces personnels sont protégés par les lois internationales et la Convention de Genève régissant les conflits armés. Il n'y a plus de doute, l'armée israélienne a un seul objectif dans cette énième guerre qu'elle mène contre le peuple palestinien : celui de faire un maximum de victimes parmi la population civile. Quels que soient les manœuvres et les jeux troubles des alliés d'Israël, personne ne peut contester le fait qu'un génocide se déroule actuellement en Palestine. Netanyahu et ses généraux doivent être jugés pour crime contre l'humanité. Dans le cas contraire, la Cour pénale internationale n'a plus sa raison d'être.