Dans un premier temps, l'Etat nazi d'Israël accusait, sans fournir aucun élément de preuve tangible, 12 employés de l'UNRAW, l'organisation des Nations unies, principalement responsable de l'acheminement de l'aide humanitaire à Ghaza, de complicité dans l'attaque du 7 octobre, conduisant les Etats-Unis, le Royaume-Uni et sept autres nations européennes à suspendre tout financement pour l'organisation de secours. Sous un faux prétexte, Israël et ses complices criminels occidentaux veulent accélérer le génocide en coupant les financements de l'UNRWA. Ainsi, pendant que Tsahal terrorise et massacre sans relâche la population civile palestinienne, les puissances impérialistes ont décidé de suspendre le financement au programme alimentaire destiné au peuple palestinien. A l'exemple de l'Etat nazi d'Israël qui, en représailles de l'attaque de la résistance palestinienne, inflige à l'ensemble de la population de Gaza une punition collective depuis le 7 octobre, les puissances impérialistes occidentales, par la suspension du financement de l'UNRWA, appliquent également les mêmes méthodes terroristes punitives collectives à l'encontre des 2 millions de Gazaouis menacés de génocide. Cyniquement, quoique l'accusation portée par l'Etat nazi d'Israël contre l'UNRWA, accusée de complicité avec le Hamas, se révèle aujourd'hui être une pure fabrication destinée à discréditer l'agence de l'ONU, la majorité des pays occidentaux maintient sa punition collective, à savoir la suspension du financement. Preuve que les accusations portées par Israël contre l'UNRWA sont totalement dénuées de fondement, l'Union européenne a non seulement critiqué cette stratégie mortifère, mais elle a également appelé au maintien du financement de l'organisation humanitaire. Ce lundi 4 mars, bien qu'Israël n'ait partagé aucune preuve des accusations portées contre 12 employés avec les enquêteurs ou avec l'UNRWA, il accuse cette fois l'organisation humanitaire internationale d'employer «450 terroristes». «Selon les services de renseignement, plus de 450 terroristes appartenant à des organisations terroristes dans la bande de Gaza, principalement le Hamas, sont aussi employés par l'UNRWA», a affirmé l'armée sioniste dans un communiqué. L'entité poursuit inlassablement et cyniquement sa campagne de désinformation visant à discréditer l'UNRWA. Pour sa part, l'UNRWA accuse Israël de tortures contre certains de ses employés arrêtés. Et l'ensemble de l'humanité antisioniste peut accuser l'Etat nazi d'Israël de torturer non seulement les employés palestiniens de l'UNRWA, mais de se livrer à un véritable génocide de toute la population palestinienne de Gaza. Elle peut également affirmer que l'Etat d'Israël emploie, lui, plusieurs millions de terroristes, membres de l'armée génocidaire ou recrues fascistes de la société civile. Elle peut accuser l'Etat nazi d'Israël d'employer, non pas «12» ou «450», mais 400 000 militaires et plusieurs millions de civils pour terroriser et massacrer quotidiennement les populations civiles palestiniennes. Non pas depuis le 7 octobre 2023, mais depuis 1948. N'est-ce pas ce même Etat nazi, par la voix du ministre de la Défense, Yoav Gallant, qui a décrété sans scrupule à l'encontre des Palestiniens de Gaza assiégée : «Pas de nourriture, pas d'électricité, pas d'eau, pas de gaz». Cette décision terroriste révèle une politique délibérée visant à affamer et à priver les Palestiniens de leurs besoins les plus élémentaires. Qu'attend la soi-disant communauté internationale – en particulier les pays occidentaux – pour sanctionner l'Etat terroriste israélien, en interdisant tout échange économique (arrêt de toutes les missions économiques, fermeture des représentations commerciales en Israël et embargo immédiat sur tous les produits liés aux colonies), toute exportation d'armes à ce régime génocidaire ? Il est vrai que les pays occidentaux, qui ont sanctionné diligemment l'UNRWA par la suspension de leur financement, vouant 6 millions de Palestinien à la famine (l'agence humanitaire s'occupe également des Palestiniens de Cisjordanie), viennent de prendre des sanctions radicales contre Israël. Notamment la France, qui a annoncé avoir pris des sanctions contre 28 colons extrémistes. Les 700 000 autres colons de Cisjordanie, pour n'évoquer que ces occupants, sont des colons modérés. Voire des colons adorés. Adorables. Et ne méritent aucune sanction. Encore moins une expulsion des territoires palestiniens occupés. Pour rappel, pour la première fois depuis sa création en 1948, Israël est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ), pour son opération génocidaire menée contre la bande de Gaza, tuant plus de 30 000 Palestiniens et blessant plus de 70 000 autres depuis le 9 octobre. Ce qui se passe en Palestine n'est pas un conflit entre deux Etats, c'est une politique de colonisation et d'extermination. Plusieurs millions de terroristes israéliens se livrent à la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, au blocus de Gaza, à une politique d'apartheid, aux attaques contre des camps de réfugiés, aux bombardements des populations civiles de Gaza. Pour conclure, l'entité sioniste, qui n'a aucune légitimité historique, demande le démantèlement de l'UNRWA. L'humanité entière lui rétorque : nous, nous exigeons et ordonnons la destruction de l'Etat sioniste (bien évidemment non des juifs : la lutte contre le sionisme vise le système colonial et les privilèges suprémacistes qu'il institue et non la présence physique de la communauté juive). Au même titre que l'Etat suprémaciste et génocidaire nazi a été détruit à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, l'Etat sud-africain, fondé sur l'apartheid, détruit, l'Etat sioniste, dernier vestige colonial occidental, doit être anéanti. Si, avant le 7 octobre 2023, il n'avait déjà aucune légitimité, à plus forte raison, depuis son tournant génocidaire, il n'a plus aucun droit à pérenniser son existence car, par son bellicisme génocidaire et son fanatisme messianique meurtrier, il met en danger toute l'humanité et, en particulier, les juifs, qu'il entraîne dans un suicide militariste collectif.