Rien n' augure d'un avenir miradieux pour cette masse juvénile ayant perdu espoir. C'est d'ailleurs ce qui explique la ruée vers d' un grand nombre d'entre eux vers les côtes espagnoles par le biais des bateaux de la mort, mettant leur vie en danger. Une situation embarrassante pour leur famille plongée dans la peur au moment où les pouvoirs publics font la sourde oreille, ne prenant aucune initiative afin de préserver les vies inocentes de ses enfants péris en mer. D'ailleurs, la disparition tragique des harraga ayant quitté le pays à partir de la station balnéaire de la ville de Honaïne est toujours d'actualité. En effet, sans avenir, ces derniers ne voyant rien pointer à l'horizon, une situation pour laquelle les vendeurs occasionnels avaient soumis leurs préoccupations par le biais de Salim AEK de la chaine de la télévision El Watania. Lors de son passage dans les alentours du marché couvert implanté au centre-ville de Tlemcen où ils avaient sollicité l'intervention du wali afin de les autoriser à installer leurs tables destinées à la vente de certains produits alimentaires. C'est ce qu'avait indiqué un intervenant il y a peine un mois lors de son entretien avec Salim, précisant que la plupart ont disparu en mer de peur d'être pourchassés à chaque fois par le service d'ordre. Malheureusement ce dernier vient de décéder quelques jours après sa déclaration, mettant sa famille et ses amis en deuil et là, l'on s'interroge quel avenir pour nos jeunes au moment où le premier responsable de la wilaya a insisté sur la priorité que doivent accorder tous les responsables et à tous les niveaux à la prise en charge des préoccupations des citoyens mettant en relief la stratégie adoptée par les pouvoirs publics en matière de développement économique basé sur l' l'investissement. Cependant, ce secteur connait une véritable lenteur en matière de réalisation d'entités économiques pour la création d'emploi et par là, une richesse économique au profit de la wilaya.