La mosquée ''Abderrahmane Ibn Aouf'' à Ain M'lila a été le théâtre d'une échauffourée qui s'est déroulée à l'intérieur du lieu de culte. Malgré l'intervention des services de sécurité, la prière a été annulée à la grande colère des fidèles qui ont été contraint de quitter la mosquée sans accomplir leur devoir religieux. Tout a commencé par une agression physique dont a fait l'objet l'imam de la mosquée au moment où il s'apprêtait à diriger la prière de la soirée (Isha et Tarrawihs). Selon des témoignages, l'imam de la mosquée qui a appelé les fidèles à se lever pour accomplir la prière a été attaqué par des individus qui lui ont arraché le micro de ses mains. Cet état de fait a été suivi par une dispute antre les pro et les contre de l'imam à l'intérieur de la mosquée. Alertés par les fidèles, les services de sécurité se sont rendus sur les lieux et ont mis fin à cette anarchie. La scène en question a été filmée par des fidèles, insérée sur les réseaux sociaux et longuement commenté par les internautes. Toujours et selon les mêmes témoins, la prière des ''Tarawihs'' n'a pas eu lieu et les fidèles sont repartis médusés. Des sources qui restent à confirmer indiquent que ce n'est pas la première fois que des querelles éclatent entre, d'un côté l'imam de la mosquée en question, et les membres de l'association de ce lieu de culte. Malheureusement, ce litige n'a pas été réglé par les responsables concernés et ce qui devait arriver arriva. «L'imam est un fonctionnaire de l'Etat, s'il y a un litige quelconque, il faut se rapprocher de la direction des Affaires religieuses. Le recours à la violence n'est pas la bonne solution et ne réglera pas le problème». Nous avons donné ici, les déclarations d'un notable de la ville et habitué de la mosquée. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons tenté de prendre attache avec les parties en conflit à savoir l'imam et les membres de l'association de la mosquée mais en vain. Il est de même pour la tutelle à savoir la direction des Affaires religieuses de la wilaya d'Oum El-Bouaghi. Le chargé du standard téléphonique avec nous avons eu plusieurs contacts, nous a indiqué à chaque fois que le directeur des Affaires religieuses n'est pas dans son bureau. Ce dernier, nous a demandé d'appeler les premières heures de la matinée afin que nous puissions le trouver et lui en parler. Durant la matinée du mercredi 5 mars, nous avons pris attache avec la direction des Affaires religieuses, il nous a été répondu que le directeur se trouvait en réunion. Nous avons tentés de joindre un responsable ou la secrétaire du directeur des Affaires religieuses mais sans résultat. La personne chargée du standard n'a pas voulu nous mettre en relation avec un responsable de la direction des Affaires religieuses ou avec la secrétaire du directeur afin de lui laisser un message. Nous avons appris qu'une plainte a été déposée par l'imam à l'encontre de ses agresseurs. En somme, la mosquée ''Abderrahmane Ibn Aouf'' d'Ain M'lila n'est pas le seul lieu de culte qui a été ébranlé par ces échauffourées qui n'ont pas de raison d'être. Plusieurs autres cas similaires ont été signalés à travers des lieux de culte à travers les quatre coins du pays. Le ministère des Affaires religieuses doit intervenir pour mettre fin à l'anarchie qui se déroule au niveau des lieux de cultes.