L'absence d'abri-bus ou d'une station de bus, reste un grand problème pour les citoyens de la localité. Cette situation déplorable les oblige, parfois, à parcourir plus d'un kilomètre à fin de rejoindre la station de bus la plus proche. Ce désagrément pénalise les travailleurs et les écoliers en même temps, eux qui clament la marginalisation qu'ont subie leurs quartiers. «L'absence d'un arrêt de bus nous oblige, parfois, à attendre plus d'une demi-heure, sous une chaleur suffocante», nous fera savoir un des habitants. Et d'ajouter : «Concernant le bus, qui est parfois trop plein, on ne peut rien faire, certes cela, nous rend la tâche un peu plus difficile.» De son côté, un autre riverain estime que ce manque d'abri-bus pénalise son quotidien, du fait, qu'il emprunte ce chemin, quotidiennement, pour rejoindre son travail à Zéralda. Le même avis est partagé,par d'autres usagers, qui ne savent plus à quel chemin s'adresser. «Je dirais que ce problème concernera, aussi, les personnes âgées qui sont particulièrement, vulnérables et ne peuvent plus attendre au moins une seconde», nous dira un autre résidant. A défaut de l'absence de ces abribus, les usagers ont, souvent, improvisé des arrêts de fortune, comme, par exemple, s'abriter sous des arbres en attendant l'arrivée de bus qui déversera à Zéralda, s'indigne un groupe de riverains rencontrés sur les lieux. Tout en espérant que les services concernés prennent en charge ce problème avec la réalisation d'au moins un abri-bus dans chaque quartier, suggèrent-ils. Ces mêmes habitants soulignent, en outre, les risques d'accidents qui les menacent quotidiennement, sur les abords des routes, et ce, en cas des dédoublements des véhicules ou d'un éventuel dérapage d'un automobiliste. Un danger permanent qui guette de nombreux passants, dont les étudiants et les écoliers.