La cité 500 Logements de Souïdania est occupée par des familles venues de la Carrière de Oued Koriche. Mis à part le fait de disposer d'un appartement, au lieu d'une chambre insalubre, les résidents se plaignent de l'absence des structures d'accompagnement. Ils citent en premier lieu l'inexistence des moyens de transport reliant le quartier au chef-lieu de Souidania. Les habitants de la cité 500 Logements de la commune de Souïdania réclament en premier lieu une station de bus. L'éloignement de la cité du chef-lieu communal les obligent à parcourir plusieurs kilomètres pour se rendre à la station sise au centre-ville. Les résidents du nouveau quartier demandent en urgence la création d'une station de bus afin d'éviter le long trajet quotidien. Les usagers doivent ainsi pointer à ladite station sise au centre-ville en parcourant chaque jour environ trois kilomètres. «Je suis obligé de me lever tôt pour accompagner ma fille qui doit prendre chaque matin le bus universitaire», témoigne un des citoyens de la cité 500 Logements. De même pour les écoliers qui ont intérêt à être accompagnés par leurs parents, surtout en hiver. C'est ce que souligne Djamel, un chef de famille qui figure parmi les citoyens du quartier la Carrière, dans la commune de Oued Koriche, qui a été relogé dans la cité en question. En effet, des promesses ont été faites par le président de l'APC de Souïdania, après les réclamations des bénéficiaires concernant la création de lignes de transport reliant leur quartier au centre-ville, selon notre interlocuteur. «Ce projet sera entamé d'ici deux à trois mois, nous a promis l'élu lors de la dernière visite d'inspection effectuée par le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, dans le cadre du suivi de l'état d'avancement des différents chantiers relevant de son secteur», fait-il savoir. «Mais rien n'a été entamé jusqu'à présent», déplore-t-il. Suite au retard constaté dans la concrétisation de ce projet, les habitants ont demandé au même responsable de créer un arrêt de bus en modifiant la ligne Chéraga-Douéra. Ce raccourci est de nature à permettre aux résidents, aux personnes âgées et aux écoliers d'éviter les contraintes du déplacement jusqu'à la station du chef-lieu. Si l'absence de lignes de transport est la principale préoccupation actuelle des habitants, il demeure que d'autres désagréments ont été soulevés par les citoyens rencontrés sur place. Il s'agit surtout du problème de raccordement au réseau de gaz naturel, un projet qui reste inachevé. «Il y a un immeuble où ils ont placé seulement les tendeurs sans les compteurs, ce qui représente un danger pour nos enfants», précise toujours Djamel. Et afin d'éviter tout risque d'accident, les habitants ont interpellé l'agence Sonelgaz de Douéra qui a exigé «un justificatif d'existence» qui doit être délivré par l'OPGI. Par ailleurs, la ligne téléphonique fixe est inexistante dans cette cité construite en 2006. Ceci prive les habitants de disposer d'internet. Ces derniers ont adressé plusieurs demandes afin que les lignes téléphoniques soient rétablies. Jusqu'ici, aucune suite n'a été donnée à leurs demandes, mis à part les promesses données de régler le problème. «A chaque fois, on nous dit que ce problème va être résolu dans les plus brefs délais, mais rien n'a été fait pour le moment», se plaint un citoyen rencontré sur les lieux. D'après lui, les occupants de la cité font face à un autre problème, celui de l'absence des concierges. C'est ce dysfonctionnement, argue-t-il, qui est à l'origine de la saleté marquant déjà les immeubles. L'absence des concierges s'ajoute à l'inexistence des poubelles.