, Rabah Smaïl a été élu nouveau secrétaire général du Snapap en remplacement de M. Felfoul Belkacem par les secrétaires généraux et les membres de 34 wilayas sur les 38 que compte cette organisation syndicale a travers le pays. Cette réunion qui a eu lieu a Alger le 5 août dernier a permis aussi d'élire un nouveau bureau national compose de quinze membres. Cette élection intervient après l'expiration du mandat de l'ex-secrétaire général en date du 26 mai dernier et l'annulation du congres qui devait avoir lieu les 3 et 4 novembre 2009, selon les représentants du personnel de l'administration publique. M. Felfoul ne peut plus se présenter aux élections de par son nouveau statut de retraité d'autant plus que la réglementation en vigueur est claire et ne le permet qu'aux fonctionnaires en exercice. Secundo, M. Felfoul n'a toujours pas présenté de rapport financier couvrant son mandat qui s'étale de 2004 à 2009 malgré les incessantes demandes des adhérents et des délégués du Snapap. «Cette rencontre fait suite aux manœuvres de M. Felfoul qui a convoqué une réunion officielle le 14 juillet pour souiller l'honneur et le nationalisme des fonctionnaires avec des pseudo- adhérents», affirmera Rabah Smaïl en ajoutant que la base syndicale nous a contraint de réagir de la sorte. La réunion du 5 août s'est achevée avec l'élection d'un nouveau bureau national ayant pour mission de préparer le prochain congrès unificateur dans les meilleurs délais. Evoquant les deux courriers signés par le secrétaire général du ministère de l'Intérieur en date du 26 avril et du 6 mai 2010 où il est clairement affiché la contradiction flagrante d'un ministère de souveraineté comme celui de l'Intérieur, Rabah Smaïl affirmera que le Snapap ne se sent pas concerné par cette initiative qui contredit l'article 15 de la loi 90-14 qui stipule qu'il est interdit à toute personne physique ou morale de s'ingérer dans le fonctionnement d'une organisation syndicale. Par ailleurs, seul le ministère du Travail est habilité à se prononcer sur les syndicats. Pour tromper l'opinion publique et les autorités, le secrétaire général agite un arrêt de la Cour suprême en date du 3 décembre 2008 rendu en sa faveur. Or, celui-ci qui ne couvre que son mandat ne lui donne nullement le droit de le prolonger. Cette décision de justice oppose M. Malaoui à M. Felfoul.