Plus d'une soixantaine de caves inondées ont été vidangées, ces derniers jours, par les services d'hygiène des secteurs urbains, sur un total de quelque 160 caves recensées à travers certaines cités à grande concentration d'habitants. Selon des sources proches de la division d'hygiène et de l'assainissement, l'opération lancée il y a quelques jours vise à soulager des milliers de locataires des désagréments que provoquent les caves inondées, notamment les odeurs nauséabondes, les moustiques, entre autres. L'opération qui se poursuit toujours devrait permettre de vidanger la majeure partie des caves, surtout avec l'arrivée des grandes chaleurs. Nos sources indiquent que pour éviter que ces caves ne se remplissent une nouvelle fois, les locataires ont été sommés de solliciter les services concernés pour effectuer des travaux de rénovation sur les colonnes montantes qui sont pour la plupart des cas dans un état de délabrement avancé. Les caves traitées se situent dans leur majorité dans des cités au niveau des quartiers de Gambetta, Mimosas, Eckmühl, Sidi El-Houari, etc. D'autre part et selon les mêmes interlocuteurs, tous les squatters de caves au niveau des immeubles propriétés de l'Office de promotion et de gestion immobilières seront poursuivis en justice. Cette décision a été prise par les responsables de l'OPGI pour mettre un terme à un phénomène qui commence à prendre de l'ampleur à travers plusieurs cités de la ville, notamment à Dar El-Beïda ou à Yaghmoracène où des familles occupent des caves illicitement, opérant même parfois des transformations. L'office a, en outre, décidé de prendre des mesures coercitives contre tout locataire ayant procédé à des transformations à l'intérieur de son logement sans une autorisation préalable. Des agents de l'OPGI procèdent, dans ce sens, à des opérations de contrôle. Ces mesures interviennent dans la foulée de l'opération menée dernièrement par l'OPGI pour préserver son patrimoine et pour inciter les locataires à s'acquitter de leurs redevances. L'office avait décidé d'adresser plus de 1.200 mises en demeure à des locataires «mauvais payeurs». Il s'agissait d'une dernière mise en demeure avant l'expulsion. Les familles concernées sont celles qui accumulent des arriérés de loyers durant plus de 6 mois et qui refusent de s'acquitter de leurs dettes. La décision de l'office s'inscrit dans le cadre des nouvelles mesures visant à récupérer quelque 50 milliards de centimes d'arriérés de loyers. Avant la mise en application de ces mesures, l'OPGI a lancé une opération de sensibilisation auprès des locataires qui accumulent des arriérés depuis plus de 6 mois.