Des températures carrément estivales ont été enregistrées hier dans plusieurs wilayas de l'ouest algérien. Une hausse du mercure que les météorologues expliquent par «une perte d'activité de l'anticyclone des Açores» (NDLR : un anticyclone dynamique d'Europe), ce qui, selon eux, a favorisé un mouvement d'air chaud venu du sud-ouest vers le nord-ouest algérien. Contre toutes prévisions, la température a atteint, hier à Oran, les 31 degrés Celsius pour un taux d'humidité de 22 %. Un climat chaud et sec, résultant des courants d'air chaud venus du sud algérien (Béchar et Tindouf notamment), lesquels devront se déplacer progressivement de l'ouest vers les régions centre et Est du nord du pays. A Alger, le thermomètre a grimpé jusqu'à 30 degrés Celsius. Cette forte chaleur, peu habituelle pour un mois de février, est qualifiée par M. Dakich Ali, météorologue et directeur de l'Agence nationale des ressources hydriques d'Oran, comme «phénomène local tout à fait normal qui pourrait perdurer deux à trois jours, avant que l'anticyclone des Açores reprenne son activité habituelle». Ce retour d'activité de l'anticyclone permettra, selon le même météorologue, «l'arrivée de nouveau d'air frais chargé d'humidité au nord-ouest algérien en provenance de l'Europ», ce qui devrait privilégier, a-t-il souligné, la survenue d'averses dès la fin de semaine prochaine». Cette montée inhabituelle des températures, qui a coïncidé avec le deuxième jour du week-end, a encouragé beaucoup d'Oranais à se ruer vers les plages du littoral occidental de la wilaya pour échapper à cette chaleur suffocante digne d'un mois d'août.