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Le moteur du Gulf Stream
Publié dans Le Temps d'Algérie le 12 - 08 - 2009

Quelle est donc la cause du Gulf Stream ? C'est le vent, le vent associé à l'anticyclone des Açores autour duquel il tourne dans le sens des aiguilles d'une montre : la circulation des vents d'ouest au nord de l'anticyclone des Açores et les alizés du nord-est sur ses flancs est et sud.
Cette grande circulation atmosphérique anticyclonique entraîne, en miroir, l'océan dans une grande noria anticyclonique équivalente constituée du courant nord-Atlantique au nord, du courant des Canaries à l'est, du courant équatorial nord au sud et… du Gulf Stream à l'ouest.
Plus généralement l'entraînement par le vent des courants océaniques génère des zones de haute pression océanique (surélévation du niveau de la mer) et de basse pression océanique (sous élévation) autour desquels tournent les courants comme le font les vents autour des anticyclones et des dépressions. Ces différences de niveau de la mer sont cartographiées par les satellites altimétriques et l'on peut en déduire les courants comme l'on déduit le vent des différences de pression atmosphérique.
Le Gulf Stream n'est donc «que» le courant de bord ouest de la circulation anticyclonique océanique générée par l'anticyclone des Açores comme le courant des Canaries en est le courant de bord est. Gulf Stream qui a ses équivalents dans les autres bassins océaniques : courant du Brésil dans l'Atlantique sud associé à l'anticyclone de Sainte Hélène, Kuroshio dans le Pacifique Nord, courant des Aiguilles dans l'Indien sud. Ces courants dits «de bord ouest» doivent à la rotation de la Terre et à la nécessaire conservation de l'énergie tourbillonnaire d'être particulièrement bien individualisés et intenses.
VLe débit du Gulf Stream atteint à son maximum 140 millions m3 par seconde (par comparaison le débit maximum de l'Amazone n'est que de 300 000 m3 et celui total de l'ensemble des fleuves est de l'ordre de 1 million m3 par seconde).Tous ces courants sont des agents du transport de chaleur de l'équateur vers les pôles et donc des acteurs essentiels de la machine climatique.
Sans craindre les raccourcis abusifs, on peut affirmer que pour que le Gulf Stream s'arrête, il faudrait que l'anticyclone des Açores lui-même s'évanouisse et donc que le transfert de chaleur par l'atmosphère de l'équateur vers les pôles s'interrompe. Autrement dit que l'équateur ne soit plus là où il se trouve. Il faudrait pour cela une modification substantielle des paramètres de la rotation de la terre sur elle-même et autour du soleil, perturbation autrement plus importante que l'accroissement de la teneur de l'atmosphère en gaz à effet de serre.
Les études paléoclimatiques ont d'ailleurs montré qu'en Floride, là où il est le mieux canalisé, le Gulf Stream ne s'était jamais interrompu au cours des précédents épisodes glaciaires. Ainsi défini à partir de la cause qui lui donne naissance, le Gulf Stream, s'il prend bien sa source dans le Golfe du Mexique, ne se jette pas dans l'Arctique comme le décrivait Maury.
Dynamiquement, comme courant de bord ouest de l'anticyclone des Açores, le Gulf Stream achève sa course lorsque le courant, suivant le mouvement anticyclonique, s'écarte de la pente continentale et s'oriente vers l'est, direction dans laquelle le tourbillon planétaire ne varie pas.
On peut alors dire que, dynamiquement, le Gulf Stream termine sa course à environ 40°N et 50°W au sommet de la boucle anticyclonique. Cela ne veut évidemment pas dire que le courant s'arrête et que la vitesse tombe à zéro en ce point. Il y a continuité de flux, et les eaux chaudes et salées transportées jusque-là par le Gulf Stream poursuivent leur chemin vers le nord dans le courant nord-Atlantique et celui de Norvège.
Elles restent dans le même wagon mais elles changent de locomotive car si le moteur principal de ces courants est toujours le vent ce n'est plus l'anticyclone des Açores qui mène le jeu, mais le système dépressionnaire d'Islande autour duquel le vent tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre entraînant dans le même sens les courants marins. Le courant froid du Labrador constitue le «courant de bord ouest» de ce système.


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