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Notre supplément économie avec la collaboration de «MAGHREB EMERGENT» et «LES AFRIQUES» : Voix «off» sur la gouvernance présumée impossible de Mobilis
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 04 - 2010

Ingérable Mobilis ? D'anciens cadres expliquent en «off» qu'il n'en est rien… A condition de la libérer des contraintes qui l'empêchent de concurrencer les deux autres opérateurs.
'L'entreprise Mobilis est-elle ingérable ? A cette question, des cadres, anciens ou encore actifs, préfèrent répondre autrement et en «off». «Obligez, disent-ils, les deux autres opérateurs de téléphonie mobile présents en Algérie à suivre le modèle de gérance imposé à ATM Mobilis ou à partir, ils choisiront sans hésiter de partir».
En clair, les ailes de l'entreprise sont plombées alors qu'elle est censée concurrencer, Djezzy et Nedjma, et essayer de reprendre son statut perdu de «numéro Un». Officiellement, c'est le but que lui assignent les pouvoirs publics. Sauf qu'au nom de la rigueur et de la transparence, on lui impose des normes de gestion jugées très contraignantes.
Si le secteur de la téléphonie mobile est très concurrentiel, cela tient au fait que les opérateurs disposent d'une grande «réactivité» à l'égard des évolutions marché. Dans un domaine qui bouge constamment en raison des évolutions technologiques, «agir vite et même anticiper, c'est cela la norme» souligne un cadre qui a longtemps travaillé pour Mobilis.
Etre réactif signifie parfois d'acquérir des équipements pour répondre à une demande urgente d'extension de réseau ou, tout simplement, pour anticiper sur une hausse des prix sur le marché, nous explique-t-on.
Agir vite ou être «out»
Pour cela, «il faut que l'entreprise soit en mesure de décider et d'engager les actions nécessaires pour mettre en exécution les décisions». Des actions «rapides» et, surtout, «discrètes» pour ne pas éveiller l'attention des concurrents qui ne doivent pas deviner (du moins rapidement) la stratégie de l'opérateur.
Sur ce registre, Mobilis est «out». Quand une entreprise doit passer inévitablement par le système de l'Appel d'offres pour s'équiper, «elle se tire une balle dans les pieds». L'exécution des appels d'offres demande beaucoup de temps (plusieurs mois voire une année au moins) et cela permet aux concurrents de deviner, sans aucune difficulté, les intentions de l'entreprise et de prendre les devants pour les contrer.
L'autre souci des cadres, et non des moindre, se rapporte aux risques de gestion. Comme les banquiers, ils sont soumis, en particulier depuis quelques années, à une énorme pression. Ils doivent exceller dans leur mission et en même temps, ils doivent rouler à vitesse réduite et ne prendre aucun risque s'ils veulent éviter les sanctions ou pire la prison.
La «gouvernance particulière»
Plusieurs cadres soulignent que Mobilis est déjà dans la situation de «gouvernance particulière», dont parlait récemment le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC). Elle doit se battre dans un marché concurrentiel sans avoir la liberté nécessaire pour le faire dans de bonnes conditions.
Mobilis n'est pas ingérable, affirme-t-on, mais l'Etat propriétaire doit savoir ce qu'il veut et trancher. La première option, la meilleure selon ces cadres, est de laisser le management voler de ses propres ailes et démontrer ses capacités. C'est un challenge qui peut être relevé avec l'objectif d'améliorer la rentabilité de l'entreprise et de reconquérir le terrain perdu à la suite des années de quasi hibernation. L'entreprise s'était vu en effet bloquer 500.000 lignes au moment de l'ouverture du marché à la concurrence.
Si cette option d'entreprise agissant de manière libre sur un marché concurrentiel n'est pas acceptée, il faudra alors tout simplement décréter Mobilis, institution d'utilité publique. «Dans ce cas, il faudra la décharger de l'obligation de concurrencer les autres opérateurs de téléphonie mobile».
Il n'est pas possible, explique-t-on, de demander à l'opérateur public de couvrir 100% du territoire national, d'installer des antennes relais dans les moindres recoins du pays, ce qui est fort coûteux, et de lui demander d'être économiquement rentable.
Les cadres interrogés ne cachent pas leur préférence pour l'option du marché. Mais, soulignent-ils, continuer à contraindre l'entreprise à une «gouvernance particulière» fondée sur deux logiques de gestion contradictoires, est intenable. Et les dernières péripéties à la tête de Mobilis ne font que les conforter dans leur analyse.


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