La cour intérieure de l'Institut national de la formation professionnelle de Nâama s'est montrée très exiguë pour contenir l'imposante manifestation célébrant la «Journée nationale de vulgarisation agricole», organisée dimanche par la D.S.A de Nâama. Placée sous le slogan «Le construire aujourd'hui pour le vivre demain», allusion faite ici, au programme du renouveau agricole, cette manifestation a été inaugurée par le wali de Nâama, qui a visité tous les stands des producteurs locaux et écouté leurs préoccupations, liées notamment à l'électricité agricole. Dans son intervention devant un parterre de producteurs, d'éleveurs et de petits fellahs, A.Aïhar, D.D.A de Nâama a mis en exergue l'importance stratégique du secteur agricole aux yeux de l'Etat auquel il attribue chaque année la cagnotte de 200 milliards de DA pour venir à bout des difficultés rencontrées par les producteurs et s'acheminer vers la concrétisation des objectifs à même de garantir la sécurité alimentaire des citoyens algériens. Par ailleurs, il a invité les producteurs et les éleveurs locaux de se regrouper en associations pour une meilleure concrétisation des objectifs visés par le programme du renouveau agricole et celui du PPDRI. De l'électricité dans les khaïmas, qui n'était que rêve pour les fellahs de la région est devenue une réalité palpable grâce aux programmes du PPDRI initiés par les services des forêts. En effet dans leurs rapports les forestiers ont montré, photos à l'appui, les améliorations des conditions de vie des populations rurales, notamment dans les zones rurales de Sfissifa, Fortassa et Asla où l'électricité à la faveur de l'installation de panneaux solaires à proximité des tentes. Ce programme devait-on nous dire, touchera dans un proche avenir 105 autres bénéficiaires. La cuniculture, un nouveau créneau porteur, introduit dans le cadre du PPDRI dans le monde rural, à l'effet de varier les modes d'élevage et de subsistance fait bonne recette chez les petits éleveurs locaux, qui bénéficient, en guise de soutien de 12 lapins (10 femelles et 2 mâles), des clapiers et de l'alimentation pour 56 jours, indique-t-on dans un affichage aux côtés duquel étaient exposés quelques spécimens importés de Californie, d'Espagne, de New Zélanda, et de l'Angola par un opérateur dans le domaine de l'élevage et du développement du lapin. Les programmes de mise en défens et de plantations des oliviers initiés dans le cadre de la lutte contre la désertification, figuraient également dans le programme de cette manifestation qui a été clôturée par la remise des prix aux meilleurs producteurs et éleveurs, en guise d'encouragement.