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Cinq cas de suicide depuis début janvier
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 15 - 01 - 2012

Désespoir, faiblesse, conditions sociales difficiles… semblent pousser les jeunes à commettre l'irréparable. Depuis le début du mois de janvier, cinq personnes se sont donné la mort. Ces drames ont été enregistrés à la place Valéro où une personne s'est défenestrée, à Haï Essabah où une adolescent s'est jeté d 'un immeuble, à Sidi El-Houari, à Gdyel où un sexagénaire s'est immolé par le feu. Ce phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur. Le sentiment de solitude, les conditions sociales et l'incompréhension de l'entourage ont poussé ces personnes à commettre l'irréparable. Les spécialistes mettent en cause l'évolution sévère de la famille algérienne, due essentiellement aux facteurs socioéconomiques, qui a laissé des séquelles apparentes sur la structure de la société. D'autres problèmes sociaux, tels que la crise du logement, le chômage, le vide culturel, les problèmes relationnels, les échecs scolaires, la drogue et l'oisiveté, sont parmi les raisons qui poussent au suicide. Environ 10.000 personnes tentent de se suicider chaque année en Algérie, dont un millier environ qui «réussissent» leur tentative.
Une personne suicidaire ne paraît pas nécessairement comme déprimée. Sous un extérieur jovial peut se cacher une grande tristesse. Les signes changent d'une personne à l'autre. 75% des personnes décédées par suicide avaient annoncé leur acte. Plus qu'un phénomène de société, le suicide est en passe de devenir en Algérie l'une des principales causes de mortalité. En dépit de la mise en garde des spécialistes qui ont tiré maintes fois la sonnette d'alarme, aucune campagne de prévention ou d'information n'a été initiée. Les chiffres classent l'Algérie parmi les pays arabes où le taux de suicides est moyen. Selon une étude, un Algérien se suicide toutes les 12 heures. Sujet tabou dans la société algérienne, les cas de suicide ne sont pas déclarés, des statistiques alarmantes. Le taux de suicides est plus élevé chez les personnes âgées entre 18 et 40 ans, selon une étude menée par la gendarmerie nationale, il y a quelques années, et nul n'est épargné par ce phénomène. Le moyen le plus employé pour mettre fin à ses jours est la pendaison pour 70% des cas enregistrés. L'empoisonnement, les armes à feu et les armes blanches sont autant de moyens utilisés. Dernièrement, une autre méthode a fait son apparition: le suicide par immolation par le feu. Concernant ce nouveau phénomène, l'année dernière, une soixantaine de victimes d'immolation par le feu ont été admises à l'hôpital d'Oran. 80% des victimes ont succombé à leurs blessures. Pour un psychologue, «le phénomène de l'immolation par le feu auquel ont eu recours nombre de citoyens pour exprimer leur sentiment d'exclusion et leur mal-vie n'est pas un fait nouveau dans notre société. Le phénomène de l'immolation par le feu auquel recourt une certaine catégorie de citoyens pour exprimer sa colère, sa mal-vie, son désespoir et d'autres sentiments d'humiliation vécus en permanence, n'est pas aussi nouveau dans notre société.
Car le fait de s'immoler par le feu, de se jeter d'un bâtiment, ou se pendre avec une corde, constitue une réaction psychologique purement individuelle par rapport à une situation donnée et à laquelle l'individu n'arrive pas à s'adapter. Et puis, il convient également de dire que chaque individu a ses propres mécanismes de défense psychologiques et sa propre façon de réagir devant de nouvelles situations auxquelles il est confronté. Conclusion: la seule différence réside dans la manière avec laquelle agit l'individu». Pour les psychologues, ces actes dénotent de la fragilité de certains individus à affronter des situations de désespoir extrême.


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