Le personnel enseignant du lycée Yadjouri Abdelkader' (ex HLM) a suspendu, jeudi, sa grève ouverte, suite à l'engagement de l'Académie de prendre en charge, toutes les revendications des enseignants et en particulier la révision de la carte scolaire, dans cette zone de la ville. «Une séance de négociations a été tenue, jeudi, entre les délégués des enseignants et le représentant de l'Académie, pour trouver une issue favorable à ce conflit. Un calendrier a été arrêté entre les deux parties pour l'application d'une plate-forme de 8 revendications. Nous avons surtout exigé la révision de la carte scolaire et l'affectation, à partir de l'année prochaine, du surplus des lauréats du BEM vers les deux lycées El Moustakbel dans la commune de Bir El Djir et Yasmine 2. Notre lycée, qui reçoit, actuellement, les élèves de 3 collèges, à savoir : USTO 1, 2 et 3, souffre d'un sureffectif d'élèves, ce qui s'est répercuté, négativement, sur les conditions de travail», affirme M. Kotb, représentant des enseignants, membre du conseil national du Snapest et également membre de la commission paritaire de l'Education. Le lycée Yadjouri', qui a une capacité maximale de 700 élèves, accueille, aujourd'hui, plus de 1.200 élèves venus de 4 collèges de la zone-est de la ville. Une école primaire a été annexée pour prendre en charge les classes de Terminales, mais le problème de la surcharge demeure entier. Il est à rappeler que la décision de recourir à la grève ouverte avait été prise, à l'unanimité, par les enseignants, lors d'une assemblée générale, tenue mercredi dernier. Les enseignants avaient justifié cette action par le laxisme de l'Académie et la dégradation des conditions de travail dans cet établissement, en raison, notamment, de la surcharge des classes, le déficit de l'encadrement administratif et le manque criard des équipements pédagogiques.