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Herboristeries, «cabas» et charlatans à l'index: «Rahmet Rabi» n'est que la partie visible de l'iceberg
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 17 - 01 - 2017

Les officines et autres herboristeries spécialisées dans la vente de compléments alimentaires, d'herbes médicinales et autres remèdes miracles, qui pullulent en Algérie depuis un certain temps, doivent être fermées.
C'est ce qu'a affirmé hier à la radio nationale Lotfi Benbahmed, président du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens. «Notre première mission est d'encadrer les pharmaciens et lutter contre la fraude, car nous sommes la cible d'un réseau international venu du Moyen Orient», affirme t-il en faisant référence à la prolifération de boutiques et autres magasins d'herboristerie et de produits de parapharmacie. «Ce sont des produits contrefaits et sont des dangers publics pour la santé», explique Lotfi Benbahmed, qui a indiqué que son organisation ‘'a mis en alerte les autorités». «Ces gens-là ont ouvert des supermarchés de vente de plantes médicinales et autres molécules», et «pour le complément alimentaire Rahmet Rabi (RHB), on a agi il y a deux ans et demi, et bien avant.
On s'est rapproché de ministres, on a mené une campagne lorsqu'on a demandé à toutes les régions de signaler ces herboristes et les dérives qui existaient.
Pour autant, il souligne que «nous n'avons pas eu l'écoute nécessaire, et le début de prise en charge du problème a été même bloqué», déplore t-il, car pour lui «le RHB est la partie visible de l'iceberg à travers les charlatans qui vendent des produits dangereux.» «Même des médias encouragent ces gens-là: il y a des médicaments pour les petits symptômes, et ils ne sont plus remboursés, et de l'autre côté, il y a des herboristes avec des compléments alimentaires qui ont accès aux médias. « Et puis, ajoute t-il, «l'affaire Rahmet Rabi est l'affaire de trop, qui montre que le signal d'alarme doit être enclenché.» Le président de l'Ordre des pharmaciens algériens a indiqué que «nous avons instruit l'ensemble des pharmaciens qu'ils doivent expliquer qu'un complément alimentaire n'est pas un médicament, et en aucun cas un complément alimentaire ne peut soigner.» M. Lotfi Benbahmed est catégorique sur ce dossier: «il faut fermer les herboristeries.» L'autre phénomène qui doit être également combattu est la contrebande de médicaments, estime-t-il.
Lors d'une récente réunion des pharmaciens maghrébins à Tunis, une décision a été prise par les professionnels de lutter contre ce phénomène, a-t-il annoncé, indiquant que «nous avons signé à Tunis un accord pour servir d'alerte à nos autorités, pour lutter contre la contrebande de médicaments.» «La contrebande de médicaments, qu'on ne peut chiffrer, s'est mise en place à la frontière ouest et du sud du pays», a t-il rappelé, avant de souligner que lors d'un forum africain des pharmaciens prévu en mai prochain à Alger, «On lancera une coopération avec 30 pays africains pour pouvoir aider nos autorités en matière de lutte contre la contrebande de médicaments.» Par ailleurs, et sur le manque de médicaments sur le marché, il a estimé qu'il y a «rupture de médicaments et non pas pénurie.
C'est une gêne réelle pour les usagers et il faut que les médecins jouent le jeu, il faut qu'ils sachent ce qu'il y a et ce qu'il n'y a pas». Pour lui, «il faut un programme annuel pour les médicaments, alors qu'il n'y a pas de programme pour les compléments alimentaires, importés toute l'année.» En outre, «la baisse des dépenses dans les importations a un impact sur la disponibilité du médicament». La facture des importations de médicaments a atteint les cinq milliards de dollars à fin décembre 2016, en hausse de 5% du fait de l'augmentation des importations de médicaments du cancer par la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH).
«Une évolution sensible due essentiellement à la prise en charge du cancer notamment par la PCH», précise t-il. Il y a également une augmentation en valeur de la production nationale. «Nous sommes actuellement à 50/50 dans la disponibilité», explique le président de l'Ordre des pharmaciens, car «nous produisons 50% de nos besoins.»
L'arrivée de l'agence nationale du médicament «permettra d'avoir plus de moyens et de régulation avec une stabilité dans l'équipe dirigeante», estime t-il, relevant que «le secteur a besoin de plus de moyens. « Car» aujourd'hui, avec 120 unités de production, il n'y a pas une corrélation entre les besoins en santé publique, les besoins pour l'économie nationale en industrie et la formation.
«Pour lui,» le développement du secteur, ce n'est pas du chiffre mais de la qualité et des résultats. On a besoin de développer une industrie pharmaceutique locale'' avec un plan de formation de pharmaciens industriels, préconise-t-il.


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