Suite à l'article intitulé « EL-Merdja envahie par les eaux usées de Bouguirat, où est l'Hydraulique ? », paru dans notre édition du 30 mai 2011, le wali de Mostaganem, prenant connaissance du dossier, a donné des instructions à la direction de l'hydraulique de la wilaya à l'effet de régler le problème des eaux usées de Bouguirat dans les plus brefs délais. En effet, selon un communiqué de la direction de l'hydraulique de la wilaya de Mostaganem, la station de relevage des eaux usées du centre de Bouguirat , située au niveau de Merdja, dont les essais sont achevés, sera mise en service dès samedi 4 juin 2011, ainsi que la lagune naturelle de Bouguirat d'une capacité de 18.000 équivalant au nombre d'habitants d'où l'entreprise chargée de la réalisation est à pied d'œuvre pour la mettre à niveau et sera mise en service au plus tard début juillet 2011, ainsi que tout le système qui sera opérationnel et les eaux usées épurées seront réutilisées à des fins agricoles après analyse bactériologique. Il est à rappeler que les eaux usées de l'agglomération de Bouguirat n'ont trouvé d'aval qu'en rebroussant chemin, direction le douar limitrophe. Ainsi, Merdja, qui depuis plusieurs décennies déjà, a perdu vocation et réputation naturelles, vient d'être ‘‘réhabilitée'' en un étendu marécage d'eaux usées. A l'instar de M. Charef ‘'le flutiste'', nombreux sont les habitants qui ont été surpris par la remontée soudaine de l'eau au fond de leurs puits depuis longtemps asséchés. Une eau d'égout nauséabonde qui submerge nappe phréatique et pompes d'irrigation placées au fond des puits. Gênant les travaux de réfection des installations de refoulement des eaux usées vers la station de traitement, l'entrepreneur exécutant n'a pas trouvé mieux que de percer la canalisation souterraine, et laisser les rejets liquides inonder les parages. Une ‘'initiative'' qui a aussitôt suscité le courroux de l'arboriculteur ‘'propriétaire'' des lieux. Une autre alternative est improvisée. La ‘'source'' artificielle est étroitement circonscrite par un amoncellement tellurien, avec une ‘'ouverture'' sur un fossé mitoyen, creusé il y a plus d'une année afin d'évacuer les eaux pluviales qui menaçaient d'inondation la partie amont du douar.