On dirait, que toutes les trémies réalisées dans le centre de la ville de Tlemcen ne servent à rien et encore plus, elles compliquent davantage la circulation. En effet, c'est de quoi se plaignent les automobilistes qui s'aperçoivent de jour en jour que la circulation devient de plus en plus intense dans les principales artères de la ville depuis le début du mois de ramadhan sans pour autant que les échangeurs et trémies réalisées ces derniers temps ne contribuent à la fluidité du déplacement des véhicules particulièrement au niveau des premières réalisées à Bab Ouahran. A ce niveau, les services de l'ordre interviennent souvent pour imposer la déviation dans le but de réduire l'intensité et permettre une fluidité au niveau de la trémie mitoyenne au pont. Par contre, la dernière trémie ouverte à la circulation il y à peine deux semaines, est d'abord une véritable œuvre d'art, puis cet endroit principalement constituait un véritable calvaire pour les automobilistes. Aujourd'hui, une fluidité remarquable s'effectue même aux heures de pointe pour desservir la zone industrielle, Sidi Said et le centre de la ville par Kbassa. Un chauffeur de taxi questionné à ce sujet nous dira : « Je crois personnellement que c'est l'unique trémie qui a été construite au bon endroit et sert à faciliter la circulation, seulement, il y a trop de sens unique et de lignes continues ». Un autre chauffeur de taxi, dira : « A mon avis, le problème n'est pas au niveau des trémies, mais c'est plutôt le nombre de véhicules qui augmente alors que la ville de Tlemcen garde le même schéma routier ». En tout cas, sous la chaleur caniculaire du mois d'aout, les automobilistes attendent sur une file interminable pour pénétrer Tlemcen par "Bab Ouahran". Quelque soit la réelle cause de ces engouements et des embouteillages quotidiens, le moment est venu de lancer une réflexion à ce sujet car la conduite au niveau de la ville de Tlemcen devient de plus en plus impossible.