Le président du FJD « front pour la justice et le développement », a jugé utile de bouder l'hymne national lors de son meeting tenu mardi dernier à la salle Adda Boudjellal ce qui donne à réflechir. A l'ouverture, de ce regroupement des militants et sympathisants restés fideles à ce ténors de l'islamisme en panaché, il a été procédé beaucoup plus à une sorte de prêche politique directement après la lecture de quelques versets du coran. Le paradoxe, s'est que le discours de Djaballah a porté sur les principes de la déclaration du 1er novembre 54 qui a-t-il dit sont une référence pour son programme politique et celui de sa formation politique, excluant l'hymne national qui est l'un des symboles de la révolution. Ce que veut Djaballah, si l'on fait une analyse et d'après son discours, il veut probablement une sorte d'islamisme nationalisé ou un nationalisme islamisé, mais sans les symboles de la nation à l'exception de l'emblème national qu'il préfère peut être même qu'il soit de couleur verte. Les quelques dizaines de présents, à ce meeting ont commenté l'absence de l'hymne national, et cette omission flagrante est une agression à la souveraineté et aux constances de la nation, selon eux.