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Ahmed Zabana ou l'exaction judiciaire : Accusés, levez vous, l'heure de vérité a sonné « ON PEUT TROMPER UN HOMME UN JOUR, ON PEUT TROMPER UN PEUPLE QUELQUES JOURS MAIS ON NE PEUT PAS TROMPER UN PEUPLE TOUJOURS »
Il y a des dates que l'on ne peut oublier, mais des mains assassines françaises de l'histoire de la guerre d'Algérie qui veulent à tout prix effacer à jamais de la mémoire des algériens l'histoire exacte de toutes les figures emblématiques de notre patrimoine historique comme à titre d'exemple le valeureux héros Ahmed Zabana qui fut guillotiné d'une façon des plus abjectes et inhumaines le 19 juin 1956 par une horde de criminels et bourreaux français faisant abstraction de toutes les procédures légales internationales relatives aux condamnés à mort. Ce n'est point une exécution mais à vrai dire une exaction judiciaire et un cas unique au monde. Ce crime hantera les mémoires des bourreaux d'Ahmed Zabana jusque dans leurs tombes comme par exemple l'équipe gouvernementale de l'époque. Certaines vérités sont encore méconnues même par sa propre famille. l est né en 1926 dans le douar d'El Ksar près de Zahana (ex. Saint Lucien) à 32 km d'Oran. Il y fit ses études primaires, obtint son certificat d'études et s'inscrit dans un centre de formation professionnelle l'école de formation des métiers de chaudronnerie, électricité et soudure située au sous-sol du marché karguentah (centre ville d'Oran, aujourd'hui] place Zeddour Mohamed Brahim Kacem) où il apprit le métier de soudeur. Il a travaillé à la cimenterie de la Cado à Saint-Lucien1. Par ailleurs, on saura qu'Ahmed Zabana a joué à l'ASM Oran en équipe réserve. En 1949, Ahmed Zabana adhère au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Son dynamisme ne tarda pas à attirer sur lui l'attention de la police française qui l'arrêta le 2 mars 1950. Il fut condamné par la justice coloniale à trois ans de prison et trois ans d'interdiction de séjour. Dès sa libération, il reprit ses activités politiques avec autant d'ardeur que par le passé et participa aux préparatifs du déclenchement de la guerre de libération nationale. Dans la nuit du 1er novembre 1954, il organisa avec un groupe d'insurgés l'attaque contre le poste des gardes forestiers d'Oran. Après la dissolution du Comité Révolutionnaire pour l'Unité et l'Action le 5 juillet 1954, Zabana fut désigné par Larbi Ben M'hidi en tant que responsable de la zone de Saint Lucien (Zahana) Banlieue d'Oran (actuellement Daïra de Zahana), chargé de préparer la Révolution avec tout le nécessaire en munitions et hommes. En application des ordres reçus, il organisa la réunion de Saint Lucien (Zahana) à laquelle assista le martyr Abdelmalek Ramdane et à l'issue de laquelle Ahmed Zabana se vit attribuer les missions suivantes. 1954 : Ahmed Zabana a tenu une réunion avec son groupe de combattants au cours de laquelle furent réparties les missions et définis les objectifs ainsi que le point de ralliement à Djebel El Gaada : structuration et entraînement des groupes, choix des éléments adéquats aptes au commandement des hommes et inspection des positions stratégiques en vue de choisir les endroits susceptibles de constituer des bases pour la Révolution. Ahmed Zabana réussit ainsi à constituer des groupes à saint Lucien (Zahana), Oran, Ain Témouchent, Hammam Bouhadjar, Hassi el Ghalla, Chaabet, et Sig. Il chargea ces groupes de collecter les cotisations pour l'acquisition d'armes et de munitions. Avec Abdelmalek Ramdane, il dirigea les opérations d'entraînement militaire ainsi que les techniques pour tendre des embuscades, lancer des incursions et fabriquer des bombes. Ghar Boudjelida (grotte de la chauve-souris) qui se trouve à El Gaada dans la banlieue d'Oran était le P.C (poste de commandement) du secteur de Saint-Lucien au début de la révolution algérienne (Zone 4 Willaya). Au cours de la réunion présidée par Larbi Ben M'hidi le 30 octobre 1954, la date du déclenchement de la Révolution, les objectifs à attaquer la veille du premier novembre furent définis avec précision. 1954 : la bataille de Ghar Boudjelida à El Gaada, le 8 novembre 1954 au cours de laquelle Ahmed Zabana fut capturé par les troupes françaises après avoir été atteint de deux balles il fut mis prisonnier et conduit d'abord à l'école communale d'El Gaada en attendant de l'acheminer vers l'hôpital. L'instituteur pied noir, Monsieur Casé, montra le blessé et ses compagnons déposés devant la porte du garage de l'école (fondée en 1905) à ses élèves, en leur disant : « voilà ce qui vous arrivera si vous suivez les rebelles ». Ensuite, Ahmed Zabana fut incarcéré à la prison d'Oran le 3 mai 1955, Le 19 juin 1956, il fut transféré vers la prison Barberousse (Serkadji) pour y être guillotiné. Jugé sommairement et d'une façon arbitraire et expéditive, il fut condamné à mort2, il fut le premier condamné depuis le déclenchement de la guerre de libération nationale à monter sur l'échafaud, dans l'enceinte de la prison de Barberousse, sur les hauteurs d'Alger. Son exécution ainsi que celle de Ferradj avaient été réclamées par les milieux colonialistes dits « ultra », qui en firent un motif de satisfaction. Mais l'évènement qui provoqua dans l'opinion algérienne un mouvement de colère si puissant qu'il ne tarda pas à se traduire par une série d'actions anticolonialistes. C'est ce climat d'effervescence qui prépara la bataille d'Alger. Cependant il est à noter que sur ce point bien précis qui est l'exécution de Zabana des zones obscures et non dévoilées par la France sur le déroulement exacte de son exécution à savoir que premièrement le temps que pris son exécution n'est pas de sept minutes mais beaucoup plus du fait que le bourreau chargé d'actionner la machine à tuer est resté perplexe en voyant qu'à chaque fois qu'il mettait la guillotine en marche, le couperet s'est arrêté à quelques centimètres du cou de Zabana et cela à deux reprises ce qui poussa un des bourreaux qui assistait à l'exécution de ce dernier de s'exclamer en disant à l'assistance « que le Dieu de Zabana ne veut pas que ce dernier meurt » et ce n'est qu'à la troisième reprise que le couperet s'actionna mais ne coupa pas sa tête entièrement du fait qu'elle était encore retenue par la gorge et ce n'est qu'après l'intervention d'un commandant français présent qui enfila une cagoule et tordit le cou de notre héros Zabana pour séparer la tête du corps de ce dernier. Ceci prouve la haine tenace qu'avaient ces gens « civilisés » envers le peuple algérien qui soit disant sont venus nous civiliser. Cette exécution est une exaction judiciaire qui ne dit pas son nom car les règles générales concernant les condamnations à mort à travers le monde sont que lorsque lors de l'exécution d'un condamné une panne de la machine à tuer intervient et que ce dernier échappe à la mort la première fois, il est automatiquement acquitté, mais ce ne fut pas le cas de Zabana qui échappa à trois reprises de la mort mais ses bourreaux ne l'ont pas épargné. Parmi ses bourreaux figuraient à l'époque le ministre de l'intérieur en l'occurrence M. François Mitterrand qui après avoir été sollicité pour trouver une solution à ce problème de taille décida d'ordonner l'exécution d'Ahmed Zabana sans aucun répit. Ce qui fut fait illico presto sans aucun remord. Mais l'ex président François Mitterrand fut hanté durant toute sa vie par le cas de Zabana qui entacha la France et sa déclaration des droits de l'Homme de sang et de déshonneur et pour cause, le défunt président français dès son arrivée au pouvoir décida d'abolir la peine de mort en France. Certains de nos éminents et éminentes juristes algériens en l'occurrence Mme Fatima Zohra Benbraham avocate de renom fait tout ce qui est en son pouvoir pour faire toute la lumière sur des dossiers de nos martyrs oubliés de l'histoire pour ramener toute la vérité sur les causes réelles sur leur mort alors qu'une autre grosse pointure de la corporation journalistique qui demande à ce que notre histoire soit écrite par nos historiens en se basant sur de vrais témoignages sur l'atrocité vécue par le peuple algérien racontée par ses propres enfants et non d'être informés par des occidentaux sur notre histoire et qui peut être complètement déformée, ce qui serait une gifle infligée à nos martyrs.