Mécontent, le maire de Perpignan, Jean Marc PUJOL, conteste le contenu de l'article paru dans notre édition du 22 octobre 2012, intitulé « Affaire jumelage Perpignan – Mostaganem, qu'il juge décevant. Le maire de Perpignan, par le biais de son avocat maitre Mohamed IAOUADAN, Cabinet D'avocat de Perpignan, nous adresse sa lettre de contestation, demandant sa publication. Le journal « Réflexion », par respect à l'éthique et à la déontologie journalistique, publie sa réponse dans son intégralité conformément au code Algérien de l'information. Dans ce contexte et afin de mettre toute la lumière sur ce dossier qui a attiré l'intention de nos fidèles lecteurs, le maire Jean Marc PUJOL a accepté de nous accorder une interview que nous publierons lors de nos prochaines éditions. Cabinet D'avocat Inscrit au Barreau des Pyrénées M.IAOUADAN DEA DROIT PENAL - MEMBRE DU CONSEIL DE L'ORDRE Monsieur le directeur de la publication du quotidien « REFLEXION » Perpignan, le 31 octobre 2012 Monsieur le directeur, Je viens vers vous pour vous faire part du mécontentement de Monsieur Jean-Marc PUJOL, maire de la ville de Perpignan, à la suite de la publication de votre article en date du lundi 22 octobre 2012 titré de la façon suivante : « AFFAIRE DU JUMELAGE PERPIGNAN-MOSTAGANEM : une enquête est indispensable ». En préliminaire, il est rappelé que ce jumelage s'inscrit dans une politique d'ouverture sur le monde, comme cela a été fait avec de nombreuses villes, notamment de Grande Bretagne, d'Allemagne, des Etats Unis et autres villes du monde. L'objectif est de créer ou développer les liens d'amitiés par les échanges culturels, sportifs ou autres, dans un esprit de tolérance afin d'avancer ensemble vers un monde meilleur. D'autre part, il convient de rappeler que si ce jumelage a été décidé avec les autorités locales de Mostaganem, les représentants de la ville de perpignan ont également été reçus en avril 2010 par Monsieur le sous-préfet ainsi que Madame la préfète de la wilaya, démontrant de toute évidence le parfait agrément de l'Etat algérien. Enfin, les contre-vérités que vous avancez, avec une animosité peu courante dans le milieu de la presse digne de ce nom, sans scandaleuses et ne reposent sur aucun travail d'investigation sérieux, à mille lieues du professionnalisme et du respect de l'éthique qui doivent animer tout journaliste ; sortir d'une telle règle de conduite trahit l'objectif de vérité, car la liberté de la presse ne peut se satisfaire de propos nauséabonds qui ne peuvent qu'aviver d'inutiles haines, comme en témoignent les commentaires de vos lecteurs. Ainsi : -Il est faux de prétendre que le père de Monsieur Jean-Marc PUJOL était l'un des plus riches colons propriétaire d'une grande ferme agricole, que vous traitez de façon déplorable de « tortionnaire », alors même qu'il était courtier en vins et n'avait pas de propriété. - Il est également faux d'attribuer à Monsieur Jean-Marc PUJOL la paternité de l'édification d'une stèle à la mémoire des harkis alors que c'est une association, AGIR POUR LES HARKIS qui en est à l'origine, étant précisé que le président est employé du Conseil Général des Pyrénées Orientales d'orientation socialiste. Je me permets de vous rappeler ou vous informer qu'en France : -L'article 29 de la Loi du 29 juillet 1881 dispose que toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. -L'article 31 de ce même texte prévoit une amende de 45.000€, compte-tenu du mandat public qu'il exerce en qualité de maire de la Ville de Perpignan et que vous diffamez es-qualité. -Des dommages et intérêts pour le préjudice moral occasionné peuvent être sollicités. Nous étudions l'opportunité de vous attraire devant le Tribunal Correctionnel de Perpignan afin que vous répondiez d'un tel délit. Votre éloignement et votre quasi-anonymat ne peuvent vous autoriser à publier de tels articles qui n'honorent pas votre profession. La presse renforce sa liberté dès lors qu'elle est crédible sur la base de faits réels et d'une analyse empirique, et non lorsque la plume glisse au gré des humeurs vers des propos mensongers, insultants et diffamants. Telle était la réponse qu'il convenait d'apporter à votre article. Je vous pris de croire, Monsieur le directeur, à l'assurance de ma considération distinguée. Mohamed IOUADAN Avocat-Perpignan