Les légumes et fruits impropres à la consommation continuent d'être écouler dans nos marchés par des pseudos marchands sans scrupules en quête de gain facile .Rien ne les empêches d'arriver à leurs fins même la santé de leurs compatriotes. Depuis la tolérance de l'exploitation des chambres froides la qualité des produits a bien baissée et les prix se sont envolés, ceci démontre combien cette maffia des fruits et légumes continue en toute quiétude à réguler les marchés selon ses propres orientations. Alors que le consommateur paie les frais de sa santé et de son portefeuille. Le cas de la pomme de terre par exemple, elle est vendue au consommateur au prix de 55à 70 da et elle présente un danger réel pour la santé vu sa longue durée de conservation sans aucun produit d'entretien. Quant à la tomate elle est complètement acidifiée, proposée entre 60 et 100 da. Mais où sont les éléments du contrôle ? S'interrogent les consommateurs, nos marchés sont livrés à la pagaille. Un commerce qui porte préjudice à la santé publique alors que les associations dites de défense du consommateur demeurent en veilleuse, et les instances officielles autant dira un fonctionnaire. Cette situation nous rappelle l'année 1989, quand les citoyens se sont réveillés sur ‘' la liberté des prix'' les prix des fruits et légumes ont flambés à l'extrême .La réponse de la population n'a pas tardée et c'était « La grève du couffin ». Un mécontentement populaire qui a fait tomber le Gouvernement du défunt Kasdi Merbah. A cette époque les parties politique et les associations et avec eux le mouvement estudiantin ont très bien joués leurs rôles. Aujourd'hui, 20 ans après, la maffia rebelote et garde sur sa main les cartes maîtresse, appauvrir au maximum le citoyen, sachant que ce citoyen d'aujourd'hui a bien changé de celui de 1989. Des réactions sur place sans aucun écho, un mécontentement qui ne dépasse pas le périmètre des marchés. Des appels de détresse sans réponse. Un fait accompli qui s'exerce sur la majorité de la classe moyenne. Nous confirmons, que la maffia, a bien triomphée durant tout le mois du ramadhan, c'était elle qui régulait les marchés en fruit, légumes, viandes rouges et blanches, poissons et enfin le sucre et l'huile. Ces pratiques demeurent telles après l'aïd. Avec toute la crise mondiale les prix des huiles, sucre et café ont baissés progressivement, tandis qu'en Algérie ils ont augmentés progressivement, est ce logique que le prix du kilo de sucre atteint 80 et85 da ?! S'interrogent quelques citoyens autour d'une table de café qui lui aussi a fixé la tasse à 20 da sans aucun accord des instances qui demeurent en léthargie d'intervention. « Y en a marre Y en a marre, »cria une vielle dame qui quitta le marché de Maraval sans pouvoir remplir son couffin, L'irruption de l'incertitude, gagna les esprits des gens, une montée de l'angoisse fait que même les pères de famille réfléchissent à « La Harga » . L'algérien quand même, semble doué d'un pouvoir d'adaptation inattendu. Attitude peut-être moins surprenante qu'il n'y paraît. La flexibilité du comportement, l'ouverture à l'informel, l'acceptation du fait accompli et du désordre, toutes ces dispositions nouvelles qu'on a vu apparaître en lui ces dernières années constituent le meilleur des passeports pour vivre l'incertitude. Cette faculté d'adaptation met néanmoins en jeu des réflexes de défense et de peur. Ainsi la peur de la violence s'est-elle développée dans la société Algérienne proportionnellement beaucoup plus vite que n'a augmenté le taux réel de la criminalité ( la maffia des fruits, légumes, viandes, poissons, sucre, huile ect est une organisation criminelle) Comment s'en débarrasser de ce fléau, c'est un piment dans l'existence. La question reste posée.