Une dizaine de travailleurs de la cité universitaire de Chemouma ont observé hier matin de 8h 30 jusqu'à 10 h30 un sit-in devant le siège de la direction des œuvres universitaires (DOU). Selon le communiqué de la branche syndicale de la SNAPAP, dont nous détenons une copie, ce sit-in intervient suite à la situation tragique dans laquelle se trouvent les affiliés de cette dernière travaillant à la dite cité à cause de la bureaucratie de l'administration de la DOU et d'autres problèmes dont : la fermeture, par le directeur de la cité et le directeur des œuvres universitaires de Mostaganem, de la voie de discours avec le partenaire social et le seul représentant légitime de la cité de Chemouma qui est la branche syndicale de la SNAPAP. On évoque aussi le retard des salaires et des primes (d'ancienneté, de la rentrée scolaire, prime IDR pour les personnes handicapées recrutés en 2009). Toujours selon le communiqué, on dénonce la non présentation de la DOU de Mostaganem des bulletins de paie pour les travailleurs de la cité ainsi que l'instabilité créée par le DOU à cause des changements anarchiques des directeurs de cette cité dans des circonstances ambigües et pour des comptes personnels, où durant une période de 4 ans, 4 directeurs se sont succedé à la tête de la Direction de la Résidence Universitaire pour filles de Chemmouma . Par ailleurs on évoque la non présentation du DOU du certificat de travail en langue française en particulier pour les affiliés de ce syndicat et la politique partiale du DOU au profit d'un autre syndicat à leur détriment et en les privant de leurs droits préservés par la constitution, en signalant que des affiliés ont été estés en justice pour limiter leur liberté. En outre, les signataires mentionnent le non respect du DOU de Mostaganem et du directeur de la dite cité, de l'article 50 de la loi 14/90 en suivant une politique de discrimination, ainsi que les mutations anarchiques pour des comptes personnels, la contradiction du DOU à tout ce que font les syndicalistes de la cité pour la préservation de cette structure, la non mise par le directeur de la cité et du DOU d'accusé de réception ce qui n'est pas conforme aux lois administratives algériennes et la prise de décisions administratives par le directeur de la cité sans la participation du partenaire social. Ces derniers regrettent le fait que malgré leur politique de discours dans la résolution des problèmes ils n'ont pas trouvé d'écoute auprès du directeur de la cité et du DOU de Mostaganem, et affirment qu'ils continueront, par les voies légitimes, de réclamer leurs droits et la protestation n'est que la dernière solution pour arriver à leur but.