L'association d'aide aux personnes atteintes du cancer située à Sidi Djillali, dont la responsable n'est autre que la dévouée et dynamique M Bidri, qui a passé toute sa vie à son foyer et au travail humanitaire pour la bonne cause, qui est celle d'aider autrui. On ne peut que la féliciter. Cette maladie touche de nos jours, à la fois, les personnes âgées ainsi que les jeunes des deux sexes. Crée il y à 5 années « Amel fil Hayat » comptabilisé 700 malades environs, dont 24 enfants. Leur assistance et prise en charge n'est pas une mince affaire et par conséquent, demeure difficile, compte tenu des faibles moyens financiers dans laquelle se trouve confrontée l'association. « Réflexion » s'est rapproché de « Amel fil el Hayet » et à une entrevue que la responsable, qui a bossée un tableau succinct de l'association et explicité les principaux problèmes, elle dira de toutes les personnes atteintes du cancer doivent passer par différentes étapes cliniques, chimiothérapie, uviothérapie et radiothérapie, ceci suivant le stade du patient, tout en précisant la difficulté majeure ayant trait, au rendez vous pour la séance de chimiothérapie éloignée… jusqu'à 2 mois d'attente c'est inouïe et de poursuivre, « en fait une dizaine de jours, nous avons enregistré le décès d'un malade âgé de 50 ans de Sidi Bel Abbès, daïra de Benbadis, le jour de son rendez vous pour la chimiothérapie. L'on avance notamment qu'un malade celui-ci a adressé une lettre au ministère de la santé au sujet des médicaments introuvables et coûteux, s'agissant de l'achat des médicaments, l'association souffre cruellement des finances qui font défaut et surtout la cherté des médicaments. A ce propos une subvention de 20 millions de centimes de la municipalité de Sidi Bel Abbas et l'autre de 15 millions de la direction de l'assistance sociale sont octroyés à l'association, ce qui s'avère dérisoire, surtout pour une association de cette envergure. D'autant plus qu'elle reçoit notamment des cancéreux des wilayas de Tlemcen , Mascara, Ain Témouchent, Saïda et Méchria, autre difficultés, que Mme Bidri souligne, « souvent la malade ne bénéficie pas du scanner au sein du CHU Hassani Abdelkader de Sidi Bel Abbas, pourquoi ? Imaginez, combien ça coûte les autres visites chez le privé. Une visite au scanner coute 5000,00 DA, un IRM à 16 000,00 DA une syatigraphie à 7500,00 DA… et j'en passe. C'est excessivement très cher pour cette catégorie de malades, dont leurs grandes majorités sont de conditions modestes, pire, et les gens qui sont atteints, par exemple par d'autres maladies ils n'ont pas le sou, pour faire un scanner. A-t-on pensé à eux ? Par ailleurs, la même interlocutrice déplore le manque de transport pour l'acheminement des malades vers les établissements de santé en dépit de nombreuses correspondances envoyées à M. le ministre de la solidarité pour octroyer une ambulance à l'association, mais en vain. Rappelons que de nombreux patients parcourent de longues distances en cars et taxis et c'est coûteux. Aujourd'hui, on lance un cri de détresse, encore une fois au même ministre de la solidarité, aux opérateurs et entrepreneurs activant dans la région pour l'action d'un véhicule pour le transport des malades. N'est il pas vrai, qui depuis sa création et à bien des égards, celle-ci à accomplie des actions appréciables à travers la wilaya et hors wilaya. Ses Belabbésiens devront se rapprocher de l'association pour constater le travail humanitaire qui est effectué par une équipe restreinte à l'écoute des malades et effectuer des gestes humanitaires, car l'association à un grand besoin d'argent pour payer les actes médicaux et autres frais généraux. Envoyer vos chèques à CPT 418075661136, agence CPA Amarnas Sidi Bel Abbès ou se rendre à « Amel Fil Hayet ». Nous signalerons enfin, qu'une rencontre à eu lieu récemment à l'APN ou Mme. Bidri de l'association, « Amel Fil Hayet » de SidI Bel Abbès à mis l'accent sur l'opportunité que peut contribuer la caravane de lutte contre le cancer en direction des wilayas de Djelfa, Laghouat et Ghardaïa.