On commémorait cette semaine en Israël l'exode de milliers de juifs qui auraient été forcés de quitter les pays arabes à partir de 1948. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a accusé ‘'brutalement'' l'Algérie, la Tunisie, la Libye et l'Egypte, qui étaient sous occupation étrangère, d'avoir déporté quelque 850 000 juifs qui vivaient dans ces pays tout en annonçant qu'il va porter plainte contre eux pour demander des réparations financières. Encore une fois le premier ministre criminel de l'Etat Hébreu, Benjamin Netanyahu, tente de détourner l'opinion internationale sur ses crimes à Gaza en ramenant au devant de la scène le dossier des juifs expulsés en 1948 pour permettre à Israël d'avoir une nouvelle carte en main si la Cour pénale internationale (CPI) poursuit le gouvernement Israélien pour crime de guerre contre les citoyens innocents de Gaza. Cela leur permettrait d'avoir aussi un contre argument de poids si les Palestiniens soumettent des demandes d'indemnisation pour les biens qu'ils ont laissés derrière eux durant la même année. En effet, Benjamin Netanyahu ressort encore une fois le dossier des juifs venus vers Israël à partir de 1948 et annonce son intention de porter plainte contre la Tunisie, l'Algérie, la Libye et l'Egypte pour demander des réparations financières. «Les pays arabes, qui n'ont jamais accepté la déclaration de l'ONU sur la création d'un Etat juif, et obligé les juifs vivant sur leur territoire à quitter leurs maisons en laissant leur biens sur place», a justifié le premier ministre israélien. Il se fixe comme objectif de récupérer les biens et les richesses des «quelque 850.000 juifs qui vivaient dans ces pays, qui les avaient chassés en 1948, pour rejoindre l'Etat d'Israël, alors nouvellement créé».Selon lui, plusieurs juifs ont été victimes de représailles, de massacres et de violences politiques. L'Algérie n'était pas indépendante en 1948 Benjamin Nétanyahu qui insiste de poursuivre l'Algérie devant les institutions internationales pour crime contre les juifs qui ont quitté le pays en 1948, soit il est encore sous le choc de la reconnaissance française de l'Etat Palestinien, soit il ne savait pas qu'en 1948, l'Algérie n'était pas indépendante car elle était colonisée par la France depuis l'année 1830, et que les juifs qui vivaient en Algérie ont quittés de leur propre gré le pays, alors il devra porter plainte contre la France . Netanyahu prend ainsi quelques libertés avec l'histoire, faisant mine d'oublier par exemple que de très nombreux juifs tunisiens ont volontairement regagné Israël, comme tant d'autres en provenance d'autres pays maghrébins et arabes, répondant à un appel pour le peuplement de l'Etat d'Israël qui venait d'être créé. Le chef du gouvernement israélien a saisi l'occasion de la commémoration du « grand exode des juifs » pour tenir ce discours. Des propos qui s'inscrivent dans le même mouvement de radicalisation qui prône la proclamation d'Israël « Etat juif » et l'accélération de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Benjamin Nétanyahu est un redoutable ennemi de la paix tant espéré par les peuples palestinien et israélien. Pour l'heure, Israël est toujours en train de collecter toute les lettres et une plainte pourrait être déposée à l'internationale.