Les habitants de la petite commune d'El-Ançor, à Oran, ne cessent de subir de plein fouet, les effets délétères de la carrière implantée à proximité de leurs habitations. D'importantes quantités de poussière sont dégagées chaque jour suite à l'exploitation de la carrière, polluant l'atmosphère et brouillant la vue avant de souiller l'eau et s'incruster au sein des végétaux. La poussière, générée par la carrière, présente un grand danger de santé et affecte insidieusement les voies respiratoires des habitants de cette localité. Irrités par les nuisances causées par cette carrière, les habitants lancent un appel aux services concernés et, à leur tête, la direction de l'environnement pour intervenir afin de trouver des solutions à ce problème, surtout que ces carrières sont à l'origine d'une grave pollution de l'environnement et devraient être fermées. L'utilisation de la dynamite, depuis des lustres, a provoqué d'innombrables fissures sur les murs des habitations, sans compter les désagréments causés aux citoyens. Ces ennuis semblent incommensurables à cause de ces carrières qui polluent sans cesse toute la région, engendrant des poussières désagréables et asphyxiantes dégagées offrant un décor apocalyptique et qui nuisent à la santé de la population, dont plus d'un millier de personnes souffrent de maladies respiratoires, selon les habitants de la commune. La colère de ces citoyens ne date pas d'aujourd'hui et, à plusieurs reprises, ils avaient demandé la fermeture de ces sites, qui sont à l'origine de nuages de poussière, qui envahissent leurs maisons et constituent une menace pour leur santé et celle de leurs enfants. Les habitants de la commune d'El Ançor, ont dénoncé à maintes fois l'exploitation de cette carrière d'agrégats, qui existe depuis 1991, où ils se sont même manifestés en 2009 revendiquant la fermeture des carrières, situées à quelques encablures de cette bourgade. Cette manifestation a poussé les services concernés à revoir les méthodes de gestion et d'exploitation des carrières. Un décret exécutif relatif à l'exploitation des carrières et des mines a été promulgué en octobre 2009. Il y a lieu de noter que l'association ONSA avait déclaré, à l'époque, le recensement de 1.864 personnes, en 2004, et plus de 2500 en 2009 qui souffraient de maladies respiratoires à cause de la poussière, qui se dégage des carrières de Djorf El-Alia.