La mal vie gagne de plus en plus de larges couches de la société, certains, pour faire face, ont fini par opter pour le glanage quotidien des bacs à ordures des centres urbains de la ville, et d'autres tendent la main au coin des rues commerçantes. La première "option" s'amplifie davantage et cible toutes les cités urbaines de la ville, où tôt le matin, ces "fouineurs " prennent d'assaut les bacs verts à la recherche d'un aliment qui se mange encore ou quelques objets bons à la vente ! Fouiner au sein des bacs à ordures mis au sein des centres urbains pour la collecte des ordures provenant des ménages, est devenu une pratique quotidienne pour certains malheureux citoyens. Ces derniers cherchent souvent « quelque chose qui se mange encore » ou un objet encore bon à la vente pouvant rapporter quelques dinars pour s'offrir également de quoi se nourrir. Malheureusement, ce glanage anarchique des bacs à ordures n'est pas sans lourdes conséquences sur l'environnement, qui reste soumis davantage à un plus de saleté, et aussi un indice d'une mal vie qui s'affiche au grand jour ! Le tout nouveau métier de fouineur des bacs à ordures tend à devenir une activité qui prend de l'ampleur au sein de la ville de Sidi Saïd, aucun bac de déchets ménagers n'est épargné par les nombreux recrues qui font le siège tôt le matin de ces « cavernes d'Ali Baba ». Le phénomène a pris des proportions fortes inquiétantes de manière que la ruée vers ces lieux est devenue quotidienne. Poussés par la pauvreté, certains recourent à cet ultime moyen de dénicher de la nourriture encore bonne à manger, d'autres glanent ces poubelles à la recherche d'objets usagés qui peuvent se réparer et demeurent bons pour la revente. Ils sont, désormais, des dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants qui squattent ces lieux du matin au soir, à fouiner dans les ordures, recherchant des aliments pas trop avariés, ou des objets ayant encore une valeur marchande. Malheureusement, ces fouineurs jettent le reste des ordures par terre, et ne se soucient guère des désagréments qu'ils causent en salissant davantage les alentours par le jet anarchique des déchets. Cette déplorable situation est dénoncée par les citoyens parce qu'elle terni davantage les cités urbaines où ces bacs « visités quotidiennement » sont déposés pour recevoir les ordures ménagères. Ce laisser-aller a fini par déranger fortement les habitants des milieux urbains, car les ordures jetées dans les bacs se retrouvent après le passage des fouineurs, éparpillées le long des chaussées et certains agents chargés de la collecte ne tiennent pas à ramasser.