L'étudiante recherchée par les services de sécurité a été finalement identifiée et arrêtée. Elle faisait l'objet de recherches par la police, comme cela était rapporté dans notre édition du 11 du mois courant, où nous rapportions la découverte par les éboueurs de la commune d'un nouveau-né de sexe féminin, enveloppé dans une sac en plastique et jeté au niveau des ordures de la résidence universitaire de Bellouri Said à Oran. Les investigations ont commencé par le milieu estudiantin, du fait que les enquêteurs étaient persuadés et avaient même la conviction que cet acte ne pourrait être commis par une personne étrangère à la résidence universitaire, donc la suspecte se trouvait à l'intérieur qui ne devait être qu'une étudiante qui y réside. Donc, des examens médicaux et des prélèvements sanguins s'avèreraient nécessaires pour déterminer l'ADN de la mère. Ainsi, au cours de cette opération, il a été constaté l'absence de deux étudiantes, disparues du campus. Recherchées et arrêtées, les deux filles sont passées au test d'ADN, qui plus tard a déterminé que l'une d'elle était bel et bien la mère du nouveau-né et l'auteur de l'horrible acte. Les premiers éléments de l'enquête ont déterminé que l'indélicate mère, a dissimulé sa grossesse pendant tout ce temps jusqu'au jour où elle a accouché de son bébé. Lors de son interrogatoire, la mise en cause a reconnu les faits graves qui lui sont reprochés. Elle a été présentée devant le procureur de la république, près le tribunal d'Es-Sénia. Elle est actuellement incarcérée à l'établissement pénitentiaire pour femmes, pour homicide volontaire, comme elle a été inculpée également de délit de fuite, après avoir commis le crime.