Après l'examen du règlement relatif aux conditions d'exercice, par les banques et établissements financiers, le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) a approuvé, ce dimanche, les opérations bancaires relevant de la « finance participative» portant sur les produits financiers conformes à la Charia. Des responsables auprès de la Banque d'Algérie affirment que le règlement 18/02 définit les règles applicables aux produits dits participatifs ne donnant pas lieu à perception ou versement d'intérêt ». Il s'agit selon la même source de la Mourabaha, Moucharaka, Moudaraba, Ijara, Istisna'a, Salam ainsi que les dépôts en comptes d'investissement. Le but de l'instauration de ce règlement est de prendre en charge les particularités de ce mode de financement et de collecte de ressources à répondre au mieux aux attentes, actuelles et futures, des opérateurs économiques, à renforcer l'inclusion financière en contribuant à la mobilisation de l'épargne, en général, et particulièrement à celle circulant en dehors du circuit bancaire. Il s'agit notamment de contribuer à élargir l'éventail des produits et services bancaires touchant l'ensemble des segments de l'économie, dans le cadre d'une intermédiation bancaire et financière organisée et adaptée. En fait, ce règlement précise davantage les exigences requises en matière organisationnelle, procédurale et comptable, ainsi qu'en matière de formation et de qualification du personnel. A ce propos, les mêmes responsables soulignent que la mise en place de guichets dédiés à la finance participative devrait s'articuler autour de trois principes fondamentaux. Il s'agit de la graduation dans l'application, la consultation dans l'élaboration et l'inclusion de l'ensemble des acteurs économiques et sociaux.