La riche commune steppique d'Ain Dehab, à quelques 70 kms au sud du Chef-lieu de la wilaya de Tiaret, et frontalière avec la wilaya de Laghaouat, se trouve actuellement sur des rails en feu.L'échange d'accusations entre élus, est au menu et le recours aux révélations fracassantes, et apparaît comme l'épée de Damoclès que se partagent les élus, qui déclarent détenir des dossiers explosifs, en cas où l'administration se soucierait de leurs préoccupations. La guerre entre les cercles influents, dans cette commune steppique trouve ses racines, dans des intérêts très attractives, plus particulièrement les régions steppiques et depuis l'installation du P/APC, M. Miloudi Mohamed, d'obédience F.L.N, le « carton rouge » était monnaie courante et malgré quelques sérieuses tentatives, de réconciliation entre élus et certaines instructions administratives, le chaos et l'incertitude ont pris adresse, dans les réflexions les plus profondes de cette équipe d'élus, composée de 11 membres, qui se sont réunis ce 15 avril 2010, peut être pour remettre les pendules à l'heure et répandre les fleurs du renouveau et sous la présidence du P/APC, une délibération qui a eu l'effet d'une véritable explosion. 8 membres, ont signé un retrait de confiance très musclé, en argumentation laissant le maire pantois ne sachant plus à quel saint se vouer et pour meubler le vide et sauver la face, le recours à certaines associations opportunistes, serait pour l'heure l'unique issue, pour le P/APC et les 2 membres restants. Les 8 signataires du retrait de confiance remis, à notre rédaction appuient cette décision par des points référentiels, à savoir un retrait de confiance signé, par 9 membres en date du 03/01/2009 lequel, a généré un blocus au sein de l'APC ,depuis le 20/12/2009, rappelant aussi l'enquête visant la gestion de l'APC, et les véritables difficultés, à la participation de la gestion de la collectivité et ne pouvant plus communiquer avec le P/APC, les 8 élus ont refusé de signer les délibérations, figurant dans l'agenda du programme et conformément, à l'article 16 de la loi 08/90 du code communal, et à l'unisson, et officiellement, les 8 élus dont 2 membres de l'exécutif, reprochent au P/APC ce qui suit : mauvaise gestion des projets et retards abusifs, dans la réalisation, prise de décisions unilatérales cet abus de pouvoir, avec gel des commissions et marginalisation des élus, atteinte aux deniers publics et délaissement des recettes de l'APC, détournement de projets, à d'autres desseins, désinformation et fermeture des canaux de communication, incitations conflictuelles autour des terres steppiques, utilisation du matériel d'APC, à d'autres fins, et consommation abusive de carburant, incompétence et médiocrité dans la prise de décisions souveraines, en bref une panoplie d'accusations devant laquelle le P/APC, n'a dévoilé aucune réponse et joint par téléphone ce vendredi 16-04-2010 le P/APC, M. Miloudi dira : « le retrait de confiance est un droit. J'irai à ma maison je ne veux plus de cette APC, pour moi aucune place. Ma famille compte beaucoup pour moi… et c'est officiel ce que j'avance. » A Ain Dehab, l'opinion locale est divisée wait and sée.